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Six Degrees - le pilote

Publié le 26 septembre 2006 par Heather

medium_castsd.jpgDiffusée sur : ABC
Depuis le : 21 septembre 2006
Avec qui ?
Campbell Scott, Hope Davis, Erika Christensen, Bridget Moynahan (guest dans Sex& The City), Dorian Missick, Jay Hernandez.
Ca parle de quoi ?
« Qui toucherez-vous ? Qui vous touchera ? Ils disent que n’importe qui sur la planète peut être connecté à un autre individu en suivant une chaîne de six personnes, ce qui signifie que personne n’est un étranger… ou plus pour longtemps. »
Selon la théorie des six degrés de séparation (six degrees), six personnes séparent un individu d’un autre. Ce drama de ABC est centré sur six new-yorkais très différends qui vivent leur vie sans réaliser l’impact qu’ils ont les uns sur les autres. Certains sont amoureux, certains sont désespérés, d’autres veulent effacer les erreurs du passé… Une toile de coïncidences mystérieuses se dessinera progressivement entre ces étrangers, changeant le cours de leurs vies pour toujours. Est-ce un hasard ? le destin ? Sommes nous tous connectés ?
L’histoire de ces destins croisés, nous rappelle que l’amour, le succès, la paix ou le pardon peuvent se trouver au coin de la rue mais qu’ils peuvent aussi être perdu en un instant.

Six Degrees est une série créée par Raven Metzner et Stu Zicherman et qui compte J.J. Abrams (Lost, Alias, What about Brian, Felicity) comme producteur exécutif.
(www.serieslive.com)
Avis
Plutôt mitigée dans l'ensemble.
Je dois avouer que le pitch de départ ne m'avait pas déjà particulièrement intéressée et j'avais un peu de mal à voir une réelle originalité passé le point de départ où les six personnages n'ont aucun rapport entre eux.
Je pense que ce qui plombe le plus ce pilote, c'est le manque d'inspiration des storylines et de la dynamique des différentes rencontres. Comme vous le dîtes, mis à part peut-être Mae, on assiste à un défilé de cliché. Ca pêche par manque d'originalité flagrant. Et ça accentue la difficulté qu'on a de rentrer dans l'histoire, voire de s'attacher aux personnages.
Pourtant au fil de l'épisode, après un premier quart d'heure très difficile, cela s'enchaîne mieux. La photo de New York et la réalisation sont plutôt bien faites, la musique assez bien trouvée. Toute cette forme fait qu'on finit par adhérer à cet ensemble mouvant de personnages connectées par extension. L'ambiance par moment, dans cette immense ville de New York, comme certains se croisent seulement -le fiancé surpris en train d'en embrasser une autre dans un bar par deux des personnages qui n'ont pas la moindre idée de qui il est, le photographe qui prend la détresse de la veuve... Ce sont ces petites scènes qui font la particularité de la série, ces moments sont assez sympathiques.
Côté personnages, les discussions entre la veuve et la publiciste après leur rencontre transcrivaient bien une amitié naissante, mais c'est principalement Mae qui tire son épingle du jeu avec le mystère qui l'entoure. Le photographe ancien toxicoman repenti pourrait peut-être intéressant si on ne voyait pas défiler les dizaines de personnages avant lui pour lesquels des scénaristes ont exploité ces mêmes problèmes. Difficile de trouver une façon originale de voir les choses. Quant au golden boy amoureux -très peu pour moi- et au gangster 'repenti', vous avez dit 'clichés' ? 
Bilan : Une série sérieuse, mais avec un problème de pérennité et d'originalité sans doute inhérent au concept de base. J'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser, pire à m'attacher aux personnages. Et j'ai du mal à voir où tout cela peut nous mener à terme. Le concept des six degrees of separation amène finalement simplement à un drama sur la vie new yorkaise... Avec un air lancinant de déjà vu.


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