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Critiques Séries : Fringe. Saison 4. Episode 3. Alone in the World.

Publié le 08 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Fringe // Saison 4. Episode 3. Alone in the World.


Je pense que tout le monde aura vu que Fringe se sert de son cas du jour pour répondre à certaines questions que l'on se pose sur Peter, la folie de Walter. Cependant, se concentrer sur un personnage comme Peter est une vraie résuite. John Noble était exceptionnel une fois de plus dans cet épisode. Pour permettre de faire le parallèle avec Peter, cette semaine c'est la mort de jeunes garçons - mort depuis quelques heures alors que leur corps est décomposé comme si cela faisait des mois entiers - qui mène à Aaron, un jeune garçon victime de bullying par les deux brutes décédées. Forcément, ce garçon EST ce qui ne va pas bien et ce qui cause toutes ces morts impromptues mais je trouve que la série nous fabrique toujours ce genre d'histoire de façon très intéressante. Je me souviens du très touchant Inner Child dans la première saison, ou encore de l'épisode Johari Window dans la seconde). On voit donc que le rapport entre la série et les enfants n'est pas nouveau. Mais, malgré le côté redite, finalement l'affaire n'a rien à voir, et le traitement non plus.

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Après deux premiers épisodes de mise en condition, il fallait que le personnage de Walter soit confronter à bien plus maintenant. C'est là que la scène d'ouverture de l'épisode chez le psy joué par William Sadler, déjà vu dans la première saison de la série, dans l'épisode The Equation, en tant que directeur de St Claire. Cet épisode fait beaucoup de rappels à la première saison. Même la scène pré-générique avec les gamins me rappelle ces magnifiques intro que la série elle seule savait nous faire, et ce même si j'aurais aimé voir la transformation en squelette de façon plus effective. Pour en revenir à Walter, il entends maintenant la voix de Peter et pense devenir cinglé, il reste dans son labo. On voit que plus on avance, plus le personnage est tiraillé par son propre esprit qui selon lui, lui joue des tours. D'ailleurs ce que le jeune Aaron va rappeler "Would you not be better in a mental institution ?" et je trouve que le scénario est bien plus intelligent dans Fringe que dans pas mal de séries que l'on connaît.
On aura l'explication de la mort de Peter, celle qu'on attendait. On sait que dans la première version (et celle que l'on suit depuis le début de la série), lors du retour de Peter (alternatif) avec Walter dans notre monde, ils tombent dans l'eau et un Observer vient les sauvés et avait donc réécrit le temps et était le responsable de tous les problèmes qui arrivait entre les deux familles. Sauf que dans cette nouvelle version, Peter est mort dans notre univers, de froid, dans le lac, noyé. Ce qui explique que la guerre entre les deux univers a bel et bien eu lieu. Pour reparler de cette guerre, on ne disait dans les commentaires du dernier épisode que Alt-Broyles était vivant, finalement l'intrigue se racoupe avec les changements opérés dans le monde aussi bien le notre que l'alternatif. On a quelques éléments qui évoluent. D'ailleurs, le jour où Peter sera de retour, je sens que de nouveaux changements vont s'opérer et pourquoi pas justement la mort des êtres qui auraient du mourir de par la faute de Peter...
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Le jeune Aaron permet de faire un parallèle d'autant plus intéressant avec Peter puisqu'il doit ici aussi trouver un moyen de le sauver avant qu'il ne meurt. Le cri désespéré de Walter "You're going to kill Peter" (au lieu de dire Aaron) était terrifiant. A l'instar de la scène finale entre Olivia et Walter qui était criante de vérité, et surtout teintée de bonnes émotions puisque tous les deux découvrent que l'homme semble existe. Tout du moins Olivia faisait des rêves avec Peter, et Walter entends sa voix. Je me demande de quoi sera fait le prochain épisode (qui en toute logique est mythologique puisque tous les 4 épisodes la série a pris le rythme de nous livrer des épisodes mythologique). Pour parler de la résolution du cas de la semaine, tout se fait de façon énergique, habituelle, sans faire de dégâts. Fringe est efficace pour nous faire comprendre d'où vient ce phénomène, qu'il va même aller jusqu'à appeler Gus.
Enfin, scène touchante entre Walter et Aaron : celle des milk-shakes à la fraise et des casques en alu. Cela me rappelle Walter et son fils Peter. C'était une fois de plus très touchant avec le passif de la série, on entre tout de suite dans ce que veut nous raconter la série. Ainsi, ce nouvel épisode s'avère intelligent, beau, et surtout d'une sympathique reluisante. Fringe est une série grande, très grande, elle offre aussi des émotions et ce malgré tout ce que les gens pourraient lui reprocher. On apporte quelques réponses, des bonnes et intéressantes, et le cliffangher laisse espérer un prochain épisode sensiblement différent avec le potentiel retour de Peter. J'espère sincèrement que le mystère autour de ce personnage (qui est au centre de cette saison) sera vite résolu. Mais j'ai bon espoir, car après s'être concentré sur Olivia et Walter, Peter lui aussi mérite que l'on se concentre sur lui. Petite mention spéciale au pouvoir des geeks avec Olivia et Lee portant des lunettes dans une scène de l'épisode. Et aussi à Blair Brown dont les apparitions me manque.
Note : 8.5/10. En bref, un épisode touchant, parfois classique mais toujours vrai et beau à la fois.


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