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Villes marocaines, auteurs d’ici et d’ailleurs, nouvelles heteroclites.

Par Citoyenhmida

Le Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Maroc a contribué à la publication de “UNE VILLE, UNE OEUVRE, Anthologie de nouvelles sur les villes du Maroc”, édité par HARMATTAN en janvier 2009 dans sa collection Europe-Maghreb, dirigée par Michel QUITTOUT.

VILLES MAROCAINES, AUTEURS D’ICI ET D’AILLEURS, NOUVELLES HETEROCLITES.

L’initiative est à à louer : les villes marocaines sont assez extraordinaires  et elles ont   inspiré de tous temps  les artistes et les créateurs les plus divers!

Saluons donc  l’occasion  offerte à des  talents souvent inconnus, marocains ou étrangers, vivant ou ayant vécu au Maroc, d’être publiés dans la collection “intellectuelle” d’une grande maison d’édition.

Les villes marocaines évoquées dans cette anthologie sont aussi diverses qu’Agadir et Rabat, ou qu’El Jadida et Fes. Si Casablanca se taille du lion avec six contributions, on peut s’étonner de ne voir figurer Marrakech : la ville ocre n’a donc inspiré personne ou bien est-ce un choix délibéré du directeur de la collection qui a préféré faire figurer dans le sommaire une de propres oeuvres.Par contre, Essaouira et Tanger, villes mythiques s’il en est, sont représentées.

Une anthologie n’aspirant jamais à l’exhaustivité, contentons-nous donc de ce choix!

Si certaines villes sont évoquées avec tendresse, comme le fait Mina IDRISSI HASSANI avec AGADIR, d’autres donnent l’occasion à l’auteur de distiller une profonde amertume pour la cité choisie! Il en est ainsi pour Stéphane GAOU et TANGER.

L’affolante légèreté d’un certain CASABLANCA des quartiers ultra-chics, est croquée avec talent par Christine RIVET-ASSAD , tandis que Amine M. LAGSSIR nous parle du CASABLANCA des filles de la nuit.

L’anthologie nous propose au total  dix-sept nouvelles, bien écrites, malgré parfois des lourdeurs ou des redondances assez compréhensibles chez des auteurs dont certains ne semblent pas être habitués à l’écriture.

Ce voyage à travers le Maroc est comme une suite de rencontres personnelles.  Comme le signale l’avant-propos, Victor Hugo avait raison quand il écrivait  “une ville finit par être une personne“.  Cette petite anthologie le prouve.

A lire donc par curiosité.


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