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Un bonheur parfait - James SALTER

Par Liliba

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Image du couple heureux. L’homme et la femme s’aiment, vivent dans une grande et vieille maison à la campagne, pas trop loin de New York. Leurs deux petites filles sont adorables, ils sont entourés d’amis, ont une vie sociale intense et s’investissent également dans leur vie de famille. La femme est encore belle, très séduisante et elle est intelligente. Lui est beau aussi, passionné par son travail d’architecte. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

On se presque croirait au début de ce roman dans un conte de fées. Mais le bonheur est une chose insaisissable et pffft, peut s’envoler sans que l’on sache pourquoi, sans que l’on comprenne, et surtout sans qu’on arrive à le rattraper au vol. Est-il illusoire ? Ou bien éphémère par essence ?

Ici, alors que ce couple a tout pour être heureux et vivre « un bonheur parfait », ça s’effrite doucement. Tout d’abord la perception que ça pourrait ne pas être aussi bien, puis la crainte que justement, ça devienne moins harmonieux, moins riche. Mais aussi la perception qu’on les amis de ce couple modèle : on juge Nedra égoïste, et un peu spéciale et on se moque un peu de Viri, qui veut à tout prix construire une œuvre qui le fasse entrer dans la postérité.

Insatisfactions, doutes, interrogations… ce couple a un coté de la vie pessimiste qui fait qu’ils vont basculer lentement mais inexorablement dans une relation déséquilibrée, instable. Les frustrations enflent, les désillusions sautent au cœur et bientôt arrive la tromperie, le mensonge et on assiste dépité à la mort de cette amour parfait, qui aurait pu le rester, peut-être… Mais saura-t-on jamais la recette d’un couple réussi, et qui dure ?

Même si le sujet m’a beaucoup intéressée, je n’ai pas du tout aimé ce roman, que j’ai trouvé parfaitement rasoir. Les personnages se regardent le nombril et s’apitoient à mon gout un peu trop sur cette lente mort de leur couple au lieu de se défoncer à essayer de remonter la pente. Trop pessimiste pour moi !

Lu par Jules, La pyrénéenne, Sandrine, Ficelle, Orchidée, Cécile Qde9, Fashion...

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"Les histoires d'amour finissent mal, en général..."


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