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Le street art selon Yourope.

Par Mysenseoftaste

Dimanche en fin d’après-midi, l’excellente émission Yourope sur Arte s’interrogeait sur le street art en tentant de répondre à la question suivante : A qui appartient l’espace public européen ?

Le street art selon Yourope.

Particulièrement bien construite, elle présentait plusieurs artistes de rue qui utilisent cet art comme une expression artistique, ou comme un moyen à vocation politique. Dans tous les cas,  ils persistent à réaliser leur interventions bien que leurs oeuvres ne soient, pour la plupart, qu’éphémères.

C’est le collectif madrilène Luz Interruptus, aux installations lumineuses pas croyables qui apporte un élément de réponse en mettant en lumière – c’est le cas de le dire – l’ambiguité du mouvement street art : Ce qui est public devrait être libre d’interprétation et d’usage ; en même temps, il appartient à tout le monde et on ne peut se l’approprier pour son propre usage.

Le street art selon Yourope.

Luz interruptus – Photo courtesy of OWNI

A Muswel Hill en Angleterre, l’artiste Ben Wilson peint sur des chewing-gums incrustés sur les pavés de la ville pour en faire des mini oeuvres d’art. Ce qui est intéressant dans son travail, c’est qu’il a réussi à faire intégrer aux forces de police qu’il les réalise en toute légalité.

Le street art selon Yourope.

Ben Wilson – Photo courtesy of Wallflower Dispatches

L’Adbusting consiste à anoblir les affiches publicitaires, souvent sans autorisation. Thom Thom, du collectif français Le M.U.R, travaille sur commande et détourne donc ces affiches par un travail minutieux comme tout, en découpant des formes avec un cutter. Il précise qu’il n’est pas anti-consumériste, les affiches publicitaires lui servant justement de support.

FKDL, aka Franck Duval considère, lui, que le street art allie l’excitation -qui découle de l’illégalité -à une sensation de liberté  -le fait de travailler dans la rue.

Enfin, on réalise que Berlin est le berceau du street art en Europe,  avec ses 50 millions d’euros de coût de ravalement, tandis qu’à Londres, c’est 34 millions et 21 millions à Paris. Cela dit, le street art profite aussi aux villes parce qu’il attire les touristes.

A revoir sur le site de l’émission par thèmes découpés.

Pour aller plus loin…

Des oeuvres de Thom Thom sont actuellement présentées au premier étage du Musée en herbe – 21 rue Hérold dans le 1er arr. Accès libre. Jusqu’au 6 novembre 2O11.

Pour ce qui est du travail de FKDL, rendez-vous à la Little Big Galerie – 45 rue Lepic dans le 18ème, jusqu’au 14 novembre.



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