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Critiques Séries : American Horror Story. Saison 1. Episode 3.

Publié le 20 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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American Horror Story // Saison 1. Episode 3. Murder House.


Le mystère qui entoure cette série est entier. Je me demande même d'où vient l'imagination de Ryan Murphy il y a des moments. La série continue donc son principe un peu cryptique que je trouve fabuleux, et qui permet de se lier un peu plus à des pans de l'histoire des divers personnages. L'introduction de l'épisode se déroule en 1983 et l'on va découvrir une petite histoire (enfin, pas forcément petite au sens où on l'entend) qui lie Constance et Moira. La première a tuée son mari, incarné par Eric Close, mais a aussi fait perdre un oeil à la seconde en lui tirant dessus également. On voit qu'il y a une perfide haine derrière tout le propos de la série autour de ces personnages et on commence à découvrir un peu pourquoi bien que je suis sûr que cela cache encore de nouvelles choses. Alors pourquoi pas. J'ai hâte de comprendre ce que cache Constance en plus de ça. Mais elle est donc elle aussi une meurtrière, tout comme Larry Harvey qui va repasser encore à l'acte à la fin de l'épisode.

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D'ailleurs, ses diverses apparitions sont toujours très bien calculées. Denis O'Hare joue parfaitement le cinglé qui n'a pas froid aux yeux. La scène finale où il va tué l'ex maîtresse de Ben (qu'il avait été voir dans l'épisode précédent) était particulièrement violente. Une fois de plus la série touche un peu à tout, mais c'est tellement bien fait que je ne peux pas me résigner à penser que cette scène était exagérée. Je sais pas, Ben et ses cris parce qu'elle est morte c'était juste pas crédible, et je soupçonne aussi que cela était fait exprès, et que au fond cela prouve la cruauté de Ben, content de se débarrasser de cette jeune femme. Je vais peut être chercher loin, mais je ne suis pas que ce soit le cas. Le retour de la propriétaire numéro un de la maison permet aussi de soulever quelques questions sur le nombres de morts que ce sanctuaire cache. On est pas sûr de ce que la suite des évènements peut bien nous réserver.
Vivien  - "We are just addicted to our inconveniences"
L'épisode précédent nous laissait avec une Vivien qui veut vendre la maison, sauf que les problèmes financiers que Ben lui avait cachés les oblige à rester ici. Même si je trouve que ce pan du scénario était trop simpliste et qu'il va servir à justifier plusieurs choses par la suite - comme toutes les séries qui se propose de faire un rapport avec l'argent d'ailleurs - j'ai tout de même bon espoir que les deux créateurs ne fassent pas l'erreur de la facilité, et qu'ils restent dans cette complexification des évènements que je trouve succulente. Pour en revenir à Moira, on sait très bien qu'elle a deux visages. On mon avis, le premier visage - et donc celui de Frances Conroy - est le visage actuel de la jeune femme, mais aussi le plus touché et sûrement le moins pervers. Cependant le second visage, est celui qui est vu par les hommes (notamment le flic qui a vu aussi cette apparition d'une jeune servante, tout comme Ben), qui est avenante. Reste à comprendre le principe. Je ne parle pas du patient de la semaine, pas forcément très intéressant, malgré son suicide, commis par ommission par Ben.
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Au fond la série plonge une fois de plus son univers dans un élément de non-sureté. On ne sait pas qui va survivre à la fin. Vivien et sa volonté de quitter la maison va aussi être remis en cause par Violette. J'ose espérer que tout va se passer pour le mieux dans cette famille au niveau de la maison et que cela ne va pas devenir un sujet de conversation trop récurrent et gangrener par la même occasion de bonnes storyline. Au final, une fois de plus la série impose son style, bien que plus sobre dans cet épisode - j'ai cru voir l'homme de latex a un moment avant de voir un plan large d'un homme avec des gants noirs -. Voilà qui reste donc une excellente série que je me surprend pas vraiment à aimer. Je suis pas forcément fan de la cruauté, mais je trouve que c'est un élément qui constitue l'humanité toute entière, de la mort d'une mouche par tapette à tuer un homme. Ces deux choses restent cruels, certes à un niveau différent.
Note : 9/10. En bref, un propos qui se tient, une série qui offre un divertissement sans limite, et surtout une sorte d'injonction qui nous oblige à regarder comme si notre vie en dépendait.


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