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Affaire "pauvre con" : les gens qui insultent Nicolas Sarkozy sont punis, eux... rappel des faits

Publié le 25 février 2008 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoa

Affaire "pauvre con" : les gens qui insultent Nicolas Sarkozy sont punis, eux... rappel des faits

25 février 2008

Quand Nicolas Sarkozy insulte les français, Jean-Pierre Raffarin parle d’un dialogue viril, Xavier Bertrand justifie la réaction d’un homme qui ne se laisse pas faire.
Mais quand de pauvres français se permettent des écarts de langage avec Nicolas Sarkozy, ce qui les attend ce sont des amendes et de la prison.

C’est ce que rappellaient récemment Le Nouvel Observateur:
 
Rappel des faits passés (2003) :
4 mois de prison avec sursis pour un Yaourt
Un homme de 36 ans, qui avait jeté un yaourt sur la voiture du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy lors de sa visite à Toulouse le 2 février, a été condamné à 4 mois de prison avec sursis. Le prévenu, un militant anti-voiture qui prône la "vélorution", souhaitait protester contre le comportement du ministre dont le cortège "circule en toute impunité, grillant les feux, remontant à contre-sens les sens interdits, roulant à vive allure dans les rues et sur les autoroutes". Poursuivi pour "outrage à personne dépositaire de l’autorité publique", le jeune homme a été jugé mardi 23 mars par le tribunal correctionnel de Toulouse. La condamnation a été conforme aux réquisitions du parquet, a précisé le procureur adjoint Michel Poque, présent à l’audience. Par ailleurs, le jeune homme a été condamné à verser 300 euros de dommages et intérêts au policier victime de "rébellion" lors de son interpellation.
"Sarkozy, va n... ta mère !" : un mois ferme
 
Il y a quelques semaine, c’est un jeune homme de 21 ans, accusé d’avoir insulté le ministre de l’Intérieur lors de sa visite lundi 9 février dans le quartier Hautepierre à Strasbourg, qui a été condamné à un mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de la ville. Le parquet avait requis de deux à trois mois de prison ferme contre le jeune Strasbourgeois, qui était jugé en comparution immédiate pour "outrage à une personne dépositaire de l’ordre public", et qui avait déjà été condamné par le passé pour conduite sans permis de conduire. Selon l’accusation, le jeune homme, qui nie les faits, avait lancé "Sarkozy, va n... ta mère !" à l’arrivée du ministre en fin de matinée dans un gymnase du quartier, où il était notamment attendu par un groupe de jeunes. Le jeune Strasbourgeois avait été immédiatement interpellé par la police et placé en garde à vue. "Il maintient qu’il n’a pas proféré d’injures à l’encontre du ministre", avait indiqué son avocate, Me Sabine Perrin-Zink. Il a expliqué qu’il se trouvait à 2 mètres des policiers et que dans ces circonstances, il n’aurait jamais pu dire cela d’autant plus que sa mère, engagée socialement dans le quartier, devait rencontrer M. Sarkozy, a indiqué Me Perrin-Zink. "C’est un garçon qui n’a pas d’antécédents judiciaires, hormis cette condamnation pour conduite sans permis qui remonte à plus de deux ans. Il est intégré. Il allait commencer un travail le 16 février dans une société de nettoyage", avait poursuivi l’avocate.
"Retourne en Chine, espèce de Hongrois" : un mois ferme
 
Début février enfin, c’est un manifestant arrêté samedi 31 janvier pour avoir pris à partie le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, lors de la bousculade au Forum des Halles, à Paris, qui a été condamné à un mois d’emprisonnement par le tribunal correctionnel de Paris. Christophe Birot, 30 ans, avait été interpellé alors que M. Sarkozy, qui accompagnait Jean-François Copé, chef de file UMP en Ile-de-France, venait de quitter le commissariat des Halles. Il était jugé selon la procédure de "comparution immédiate", pour avoir injurié les policiers et le ministre, en levant le poing, le majeur tendu. "Retourne en Chine, espèce de Hongrois", avait notamment crié M. Birot, proférant aussi des insultes plus grossières à l’adresse des "flics" et du ministre. A l’audience, M. Birot, SDF, bénéficiaire du RMI, et au casier judiciaire très chargé, avait expliqué qu’il visait le candidat plutôt que le ministre, qu’il était sorti de prison en février 2003 et n’avait pas de convictions politiques. Mais le tribunal, présidé par Emilie Petel, a suivi les réquisitions du procureur, qui faisait observer que le prévenu ameutait la foule. Il a prononcé un mois d’emprisonnement ferme en maintenant M. Birot en détention.

Ainsi donc s’en prendre à la personne de Nicolas Sarkozy peut avoir de graves conséquences.
http://www.betapolitique.fr/L-affaire-pauvre-con-ceux-qui-03133.html

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