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En vrac #8

Publié le 23 octobre 2011 par Iti1801
  • En cette fin de dimanche plutôt tranquille, je m’interrogeais sur ce qu’il convient d’appeler l’affaire du Carlton de Lille. Ou plutôt devrai-je préciser, l’affaire de proxénétisme du Carlton. Et là, je ne peux pas m’empêcher de penser, peut-être à tort, que le vocabulaire est mal choisi. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que tout ça se terminera comme l’affaire Zahia… Il serait grand temps d’arrêter l’hypocrisie et de reconnaître que si certaines femmes sont sexuellement exploitées, d’autres tirent leur épingle du jeu : les fameuses escorts. Si depuis le début de l’affaire on parle de proxénétisme, puis d’un certain Dodo la Saumure (on aurait voulu trouver un sobriquet peu crédible pour un roman de gare, on n’aurait pas fait mieux), qui accréditeraient la thèse de l’exploitation d’innocentes oies blanches venues de pays en voie de développement voire sous développés aux mains d’affreux mafieux, ce n’est que depuis peu qu’on laisse glisser de-ci de-là le terme escort. Eh oui, faudrait pas oublier que tout ça ne se passe pas dans des caves sordides, mais dans des boxons de rêves… Il ne faut pas oublier que les courtisanes ont toujours existé – n’en déplaisent aux législateurs puritains – et que depuis la nuit des temps, au moins, de nombreuses femmes ont su profiter de cette loi de l’offre et de la demande, qui semble tant choquer, actuellement.
  • Par contre, qu’on retire l’aide sociale européenne aux associations semble moins dérangeant. Si l’on voulait tout faire pour que les germes d’une révolte – voire d’une révolution – arrivent à maturité, on ne s’y prendrait pas mieux. A moins qu’on veuille que les gueux, crèvent en silence, dans leur coin. A la périphérie. Dans les campagnes. Loin des boxons de rêve… Ou que, par nécessité, ils commencent à voler, pour se nourrir, ou nourrir leur famille… De toute façon, ceux qui font, et laissent faire, ont d’autres priorités en tête.
  • Ainsi, dans notre beau pays, plutôt que d’avoir le courage, pour ne pas dire les cojones, de proposer un budget qui ne nous sortirait peut-être pas de la crise (d’ailleurs on n’y est plus selon Notre Président depuis pas mal de mois déjà…) mais au moins limiterait les dégâts pour le plus grand nombre, on s’écharpe sur des niches fiscales qui ne profitent qu’à une minorité… Que penser de celle accordée pour les chevaux de courses ! Que penser de la devise française en cette période, qui semble à des années-lumières des préoccupations politiciennes… C’est vrai qu’une élection présidentielle pointe le bout de son nez… Donc, vaut mieux s’agenouiller servilement devant le grand Capital, comme on disait dans le temps, et leurs acolytes mortifères que sont les agences de notations. La Peste et le Choléra de ce début de siècle…
  • Pour finir, quelqu’un aurait-il des nouvelles de Julien COUPAT et de son procès ? Il semble me souvenir que ce ne devait être qu’une question de jours, selon MAM, le temps de faire parler le sacro-saint ADN. Les experts scientifiques français sont en vacances ? Ou serait-ce la justice ?

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