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Black Rain

Publié le 28 octobre 2011 par Olivier Walmacq

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L'histoire: Nick Conklin est plus que dans la merde. Non seulement, il a la police des polices au cul, à cause de magouilles; mais il vient de perdre un yakuza dangereux, en plein Osaka...

La critique d'Alice In Oliver:

Ridley Scott reste un réalisateur touche à tout, capable de verser dans la science fiction, l'horreur, le péplum mais également le film policier.
Black Rain, réalisé en 1989, appartient donc à la dernière catégorie. Ridley Scott nous transporte alors au Japon dans l'univers de la mafia japonaise, et donc, des yakuzas. Attention, SPOILERS !

Nick Conklin (Michael Douglas) est un policier pourri, rebelle et aux méthodes expéditives. Ce qui lui attire des ennuis auprès de la police des polices pour une vague histoire de trafic d'argent sale et de stupéfiants.
Aidé par son collègue, Charlie Vincent (Andy Garcia), Nick enquête sur le meurtre d'un japonais par un yakuza, Sato, dans un restaurant de New York.

Après une course poursuite effrénée, Nick et Charlie parviennent à arrêter Sato. Les deux policiers doivent alors le transférer chez lui, donc, au Japon.
Mais Sato parvient à s'échapper grâce à des complices déguisés en faux policiers. Pour Nick, il s'agit d'une nouvelle bavure.
Mais peu importe, le flic américain s'est juré de retrouver Sato. Il va alors plonger dans l'univers dangereux et violent des yakuzas.

Avec Black Rain, Ridley Scott signe un film policier solide qui se divise en deux parties très distinctes. Dans la première, le cinéaste accumule tous les clichés possibles sur le monde oriental, les japonais étant décrits soit comme des gens extrêmement polis, soit comme des tortionnaires.
Pour s'en convaincre, il suffit de regarder les portraits de Masahiro Matsumoto (Ken Takakura) et de Sato (Yusaku Matsuda).

En résumé, dans la première partie du film, ce sont les deux policiers américains qui viennent prêcher la bonne parole et diriger l'enquête à eux tous seuls.
Puis, dans la seconde partie, Ridley Scott change son fusil d'épaule. La mort atroce de Charlie Vincent, décapité par Sato et ses sbires sous les yeux de Nick, change la donne. Cette fois, c'est au tour de Nick de faire preuve d'humilité.
Matsumoto devient alors un guide et surtout, le nouveau coéquipier de Nick.

A travers cette série de clichés, Ridley Scott dresse aussi le choc des cultures: les Etats-Unis contre l'Orient, les deux peuples ayant bien du mal à s'entendre pour arrêter un ennemi commun.
Pour le reste, Black Rain reste un polar solide, nerveux et particulièrement violent. Ridley Scott peut également s'appuyer sur des acteurs solides et totalement investis dans leurs personnages. Encore une fois, on regrettera seulement des personnages un peu trop caricaturaux, obéissant à des stéréotypes raciaux (le japonais droit, poli et gentil et le flic américain intrépide).

Note: 15.5/20


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