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Les aventuriers de l'Arche perdue

Par Clemiclem
Les aventuriers de l'Arche perdueImaginez George Lucas et Steven Spielberg les doigts de pieds en éventail, sirotant une Pina Colada sur les plages Hawaïennes. L’un sort de la Guerre des étoiles, l’autre d’une rencontre du troisième type mais nos deux touristes ont déjà d’autres idées plein la tête à commencer par les aventures d’un archéologue contre des méchants nazis déterminés à s’approprier des trésors anciens qui assouviraient encore un peu plus leur rêve de triomphe. Ne rigolez pas puisque le mythique Indiana Jones est réellement né de cette manière ! Difficile d’imaginer Lucas et Spielberg en slip de bain façonnant un château de sable et qui donnent naissance sans le savoir à l’un des personnages les plus célèbres des années 80 et au delà ! Sont forts ces américains quand même!
Pas d’introduction pour présenter les personnages ou planter le décor, Spielberg nous plonge directement dans l’une des aventures de ce professeur d’archéologie qui ne se contente pas des quatre murs de sa salle de cours. Indiana Jones s’empare non sans mal d’une idole Maya dans l’une des premières scènes les plus palpitantes du cinéma américain. Difficile de faire plus accrocheur sur ces 20 premières minutes !
Comme souvent, Indy est malheureusement doublé par Belloq, archéologue véreux qui entretient des rapports plus que douteux avec des membres du troisième Reich. De retour sur le sol américain, le professeur Jones est alors contacté par les services secrets pour retrouver l’Arche d’alliance, sensée contenir les tables de la loi. La légende raconte qu’elle procurerait à son propriétaire un pouvoir sans limites. Indy est alors chargé de retrouver celle ci avant que les allemands ne mettent la main dessus…
Harrison Ford campe le rôle de cet archéologue beau gosse à qui rien ne semble faire peur si ce ne sont…les serpents ! Plusieurs Indy potentiels ont refusé le rôle, soit parce qu’ils étaient sous contrat, soit qu’ils n’en voyaient pas l’intérêt…dommage ! Les grands perdants sont dans l’ordre Tom Selleck, Nick Nolte et Jeff Bridges. Et là j’ai envie de dire heureusement pour nous puisque Spielberg propose alors à Lucas de recycler le capitaine Han Solo qui semble séduire le public pour en faire une véritable tête d’affiche. Pari gagnant pour Spielberg comme souvent ! Le film fera un carton qui donnera naissance à trois autres suites plus ou moins réussies d’ailleurs.
Les effets spéciaux ne sont pas si mauvais pour 81 et la bande son toujours orchestrée par John Williams rappelle immédiatement celle utilisée pour ce fermier galactique dont je vous ai rabattu les oreilles depuis quelques semaines !
L’humour est également le principal atout d’Indiana Jones si on le compare à Benjamin Gates qui se veut l’héritier dans le domaine. Spielberg mélange intelligemment de grosses scènes d’action avec des touches d’humour qui ne jouent pas contre notre héros. La scène où Indy affronte un as de l’épée dans un souk en est peut être le meilleur exemple !
Quoiqu’il en soit Harrison Ford semble avoir trouvé sa voie. Le macho de la Guerre des Etoiles reprend du service pour le plus grand plaisir de tous et paradoxalement de toutes !
Bonus (désolé pour la qualité)
 

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