Magazine Cinéma

Connected

Publié le 05 novembre 2011 par Olivier Walmacq

Connected2008_article

Style: Policier
Année: 2008
Durée: 1h42
Réalisateur: Benny Chan

Résumé: Un homme reçoit l'appel d'une femme disant qu'elle a été kidnappée. Croyant d'abord à une mauvaise blague, il fera ensuite tout pour l'aider lorsqu'il entend un coup de feu en fond sonore et qu'il apprend que c'est l'ami du frère de la jeune femme qui a été exécutée. De son côté, un policier déchu mène son enquète....

La critique de duncan:

En Asie aussi, on fait des remakes de films américains. Preuve en est avec Connected, remake du film Cellular, film réalisé en 2004 que j'ai vu il y a longtemps et dont je suis incapable de décrire une scène.
Pourtant, il possédait un beau casting: Kim Basinger, Chris Evans et Jason Statham.
Après cette petite parenthèse américaine, attaquons nous à la bête.

Première bonne nouvelle, l'acteur principal qui devient héros par accident, Louis Koo, a une bouille très sympathique et attachante.
Un peu maladroit et chochotte mais au final, un mec au grand coeur qui fera tout pour sauver la vie de la jeune femme et de la fille de cette dernière.

Quant au reste des acteurs, ils sont tous bons et leurs personnages très charismatiques. Mention spéciale au vendeur de chargeur de portable, qui a beau avoir trois minutes de présence, est le personnage qui m'a le plus marqué.
Regardez le film, vous comprendrez pourquoi .C'est d'ailleurs la seule scène comique du film.

Concernant le film lui-même, c'est très bon, mais n'ayant pas vu l'original, difficile de savoir si c'est du même niveau.
L'intrigue est menée litteralement à 100, que dis-je, à 300km/heure. Les rebondissements s'enchaînent toutes les deux minutes,les cadavres se multiplient.
Notre héros, Bob, devient de plus en plus violent et est décidé par tous les moyens de sauver la jeune femme, avec un rebondissement final pas bête du tout, auquel je ne m'attendais pas du tout.

Donc, comme vous l'avez vu, pas une seconde de répit ou de problème de rythme et de longueurs.
Un film parfaitement interprété, parfaitement filmé, parfaitement rythmé. Jusque-là, vous vous dites: "encore un chef d'oeuvre du cinéma asiatique chroniqué par notre homme de bon goût Duncan ?"

Malheureusement, je vous dirais bien que oui, mais non. Alors oui, je suis un homme de bon goût, mais non,ce film n'est pas un chef d'oeuvre, pour une seule raison toute simple qui gâche littéralement la moitié du film.

On sent que Benny Chan aime Hollywood. Déjà, le fait qu'il remake un film américain est une bonne preuve.
Mais il filme aussi comme les américains,r éalise comme les américains, du moins pour ce qui est du film.

Car oui, le film n'a de Hong-Kongais que ses acteurs et la ville elle-même, car rien dans ce film n'est Hong-Kongais ou presque.
Aucune patte esthétique particulière qui est pourtant typique de Hong-Kong, certes très bien filmée ,mais au final, filmée comme le polar ricain du mois.
Dommage, car les nombreuses scènes d'action et de cascades se seraient prêtées parfaitement à la magie dont seul Hong-Kong a le secret.

Idem pour la BO, sans imagination et dénuée de poésie ou de lyrisme, alors que le film asiatique le plus bourrin en a une.
Même la jaquette du dvd fait polar américain. La question que je me pose, c'est la suivante: Pourquoi remaker les américains si c'est pour à tout prix les imiter ?
Pourtant, Connected n'en demeure pas moins un bon film, très divertissant et bien foutu. On s'ennuie pas une seconde, mais les fans de policer Hong-Kongais seront très déçus.

Note: 14/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines