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Fin de séjour à Hong Kong

Par Mauss

Il serait totalement injuste de parler uniquement du vin lors de ce séjour trop bref à Hong-Kong pour le Wine Festival annuel de novembre.

La cuisine est ici une activité qui a toutes ses lettres de noblesse, et le chinois est un gourmet par naissance. Il suffit de se promener en ville et ce ne sont qu'échopes de nourriture voisinant avec la mode, les montres, les appareils photos et autres gadgets de nos temps modernes.

D'ailleurs les grands chefs français - et maintenant italiens - l'ont bien compris. Et ce qui est sympa dans cette histoire, ce sont les échanges de techniques, de produits, d'asaisonnements que font ces chefs européens avec leurs homologues chinois. Et le Michelin n'est pas en reste avec sa nouvelle édition portant sur Hong-Kong et Macau où nous irons très bientôt !

Donc, avant notre départ de Hong-Kong pour Londres sur la BA 028 (vous saurez tout), Le Petit Vialette m'a intimé l'ordre qui ne se prêtait à aucune discussion, de faire une nouvelle lecture des grands classiques chinois que sont les gambas, le homard et le canard laqué.

Vous connaissez mon esprti conciliateur, à la limite dans ce genre de situation de la servilité et donc, obéissant à ce souci justifié d'une relecture des classiques, nous voilà attablés au restaurant chinois du Shangri Là de Kowloon pour un dîner d'au revoir.

Cela commence bien : la cave contient quelques Frédéric Emile 2005. Nous effectuons ipso-facto un retrait sur le stock existant.

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LPV admirant le superbe riesling de Trimbach

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Les gambas parfaitement préparées à l'aigre doux

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Une préparation d'un baby homard (ou langoustine ?) à justifier un billet avion AR pour apprendre la recette !

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Le demi canard qui nous fut proposé

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Et ce jeune garçon nous a préparé en gants blancs ces petites crèpes goûteuses comme dieu pas permis !

On finissait ainsi en beauté un séjour remarquable, intense, plein de découvertes, de rencontres. Si NYC vous donne aussi ce sens d'une vie folle qui n'arrête pas, Hong Kong a ceci de plus qui est la taille réduite de la ville avec ses deux pôles reliés par deux tunnels toujours engorgés à leurs extrémités. La plus belle démonstration de ce qu'on appelle un goulot d'étranglement. Faut voir les taxis qui multiplient leurs prix par dix quand vous voulez à tout prix passer de l'autre côté. Ici, pas de grands dégagements comme ces avenues sans fin de NYC. 

On rentre en Europe avec ce sentiment bizarre qu'on quitte un monde qui va dominer, qui va imprimer sa marque sur tout le reste, et qu'on repart vers une Europe qu'on va peut-être qualifier un peu trop vite (quoique) de destination "exotique", tant le mode de vie, les problèmes, les questions d'actualité sont si éloignés de ce qui se passe là-bas !

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Un verre de Laurent-Perrier "Grand Siècle" dans le nouvel Airbus de BA, avant un long dodo de 10 heures

Air France peut se faire du souci, c'est moi qui vous le dit. Les britons ont une belle longueur d'avance. 

Et cerise sur le gâteau (et pub pour le GJE), le grand quotidien local SOUTH CHINA MORNING POST, qui avait sans doute des centaines de photos à disposition pour illustrer sa page "vins" de cette édition du dimanche, a publié celle là : mes zozos au travail ! C'est-y pas beau, Mme Michu ?

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Le GJE : Laurent Vialette, Bernard Hervet, Orazio Vagnozzi, Yi Wang, Christian Roger. Manquent sur cette photo  Bernard Burtschy et Magalie Nay, grâce à qui nous avons pu participer à cet événement annuel du vin à Hong Kong.

Bon, on se calme. Un gros mouchoir sur ces petites vanités insignifiantes et en route pour le gros boulot de la semaine : réaliser un Davos du Vin à la hauteur des attentes des participants. Excellence, précision et convivialité : les 3 mots qui devront accompagner cette troisième édition à Villa d'Este.


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