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Les hommes, les vrais (2)

Publié le 11 novembre 2011 par Hongkongfoufou

Par GoudurixYZ

Josh Homme

Avec sa tête d’Elvis Presley enfariné, c’était disons à moitié gagné pour notre… Homme. Pourtant, le voilà dans la grande confrérie de ceux qui en ont deux. Qui la tiennent ? Non, des groupes (Queen of the Stone Age, Them Crooked Vultures) et même deux et demi (Eagles of Death Metal). Pffff… A quand trois ? Comme Nick Cave ? Mais non, Jack White ! En attendant, c’est à lui qu’on doit l’américanisation soudaine des Arctic Monkeys. Personne n’est parfait. Profitons-en pour nous interroger sur la soudaine surcharge pondérale des susnommés. En clair, pourquoi ont-ils du mal à rentrer dans leurs tee-shirts ? Je ne sais pas moi… Mais bon sang ! Les hamburgers ! C’était bien la peine d’aller là-bas pour revenir avec un album aussi léger et des kilos en trop. Comme un Américain moyen. M’est d’avis qu’avec ses baguettes le batteur aurait préféré manger chinois.

josh homme

Morrissey

Ah les pièges du répertoire. J’imagine que chanter aujourd’hui The last of the international playboy doit être aussi difficile pour Morrissey que Time is on my side pour Mick Jagger ou My generation pour Roger Daltrey. Mais bon, la meilleure chanson sur les vieux depuis Daniel Guichard, c’est Something is squeezing my skull. Lui c’est Diazapam, valium, tarmazpam et lithium. Moi c’est Lansoprazole… Lithium et valium, c’est pour bientôt. Dès que j’aurai compris qu’en vieillissant, tout ce qu’on peut se faire, c’est… un bon copain. Comme le Moz avec The last of the international poet des terrains anglais. Celui qui cite les Smiths à tour de bras tous les lundis pour justifier ses tacles à retardement : Joe Barton himself. “I’ve just had the best phone call of my life. It was from Morrissey’s personal security man asking if I would like to meet the great man at Glastonburry.” Tu m’étonnes. S’il m’appelle, je crois que je dis oui. En tous cas, si un joueur de Premier league se dit samedi prochain someone is squeezing my skull, c’est l’ami Joe.

morrissey

Jim Jones

Le revenant de la revue. Revenu du pays de Little Richard et du MC 5. Du pays des bolo-ties, des bootlace ties, des Chelsea boots, des Creepers, des drainpipes trousers et des vestes en satin. Avant que j’oublie, lui, c’est Jones. Pas Brian, pas David, pas Tom, pas Keziah, pas Vinnie, encore moins Grace, mais Jim. Endimanché pour le samedi soir. En voilà un qui n’a pas fait le voyage pour rien. Vous avez quelque chose à déclarer ? Yeah !

jim jones


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