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Vladimir Kurumilian [entre deux crochets]

Publié le 20 novembre 2011 par Libalel
Vladimir Kurumilian [entre deux crochets]Depuis son très jeune âge, parce qu’une histoire doit commencer ainsi, Vladimir Kurumilian grandit sans jamais quitter le piano, l’instrument qu’il se choisit  à 5 ans. Après une interruption pendant cinq ans de ses cours au Conservatoire National d’études pour poursuivre ses études d’architecture intérieure, il se remet au piano pour ne plus le lâcher. Sa mission? Étonner encore et toujours son public par sa recherche de l’inédit, de l’inattendu, d’une l’expérience intense et unique. Ses performances sont des moments privilégiés et intimes entre lui et son public.
Sa première performance “[Quand le rythme devient obsessionnel]“, au théâtre Monot,  fait salle comble en avril 2009: un piano placé à gauche de la scène, une projection vidéo (réalisée par Hisham Awad) et un décor de filets et de cordes nous projettent d’emblée dans l’ambiance enflammée de sa performance.
Les performances d’improvisation de Kurumilian [entre 2 crochets] deviennent son projet artistique et autobiographique. Ce qu’il communique au public est différent à chaque fois; il fait part de sa vie, de ses questionnements, de son expérience…un bout de son histoire, une sensation qu’il vit au moment même, son état d’âme en perpétuelle évolution.Musicien mais aussi dessinateur accompli, Kurumilian se laisse rarement enfermer entre deux crochets. Kurumilian ne veut pas limiter son audience à un public limité d’amateurs ou de connaisseurs et refuse de tomber dans la répétition. Il collabore avec des artistes en tous genres et explore divers lieux de performance – bars, théâtres ou espaces publics.Pourquoi l’improvisation? Pour l’artiste la réponse est évidente, par ce que son but est de communiquer une réalité du moment, d’être le plus vrai possible. On comprend alors pourquoi son projet “[entre 2 crochets]” se divise, dans le feu du moment, en plusieurs parties.
Dans quelques jours (9 novembre 2011, ndlr) il jouera avec Haley Kallenberg à l’Assembly Hall de l’universite américaine AUB. Une rencontre qui promet d’être un mélange contrasté. Pendant ses performances, Vladimir Kurumilian est conscient du rôle que joue le temps dans son projet. Il dit d’ailleurs que c’est toujours un étonnement de réécouter la musique qu’il a improvisée. Lorsqu’il l’enregistre, il trouve qu’elle communique un message différent et se charge de nouveaux sentiments et souvenirs.
Même quand il s’agit de composer une musique de film, comme celui de Jocelyne Saab sa réponse est l’improvisation…Trait de personnalité ou identité artistique?
Ranine El-Homsi
Article publié le 7 novembre 2011 sur le blog « Beirut Art Critics »
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