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CATCH-UP #02 – Rio, Abduction, Hanna

Par Mg
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RIO

Nouvelle production des studios responsables des Age de Glace, ce RIO est une parenthèse sous le soleil, où nous suivons les aventures d’un oiseau bleu revenant sur ses terres natales, au Brésil, pour apprendre la vie, la danse et l’amour. Ils savent y faire, les gars de Blue Sky, et nous nous retrouvons avec un énième film blindé de rythmes entraînant, d’une histoire avec beaucoup de personnages et de références. Tout ça sous le soleil de Rio, charmant. Si RIO nous démontre que la technologie évolue toujours (malgré l’absence de grandes surprises au scénario, certains visuels en vol sont époustouflants), mais que tout cela se destine surtout au (plus) jeune public. Sympathique, mais rien ne permettant de s’en souvenir, quelques jours après..

ABDUCTION

On l’avoue, on ne suit pas Twilight. On n’a pas non plus trop suivi Harry Potter. Voir donc un film avec Taylor Lautner, c’est donc assez frais, et sans préjugés aucun. Enfin… Sauf que le monsieur n’arrivera pas à se démarquer des films pour teenagers low cost s’il ne fait que ça. Pour le coup, voilà un film d’espionnage où papa et maman ont confiés leur fiston à la CIA. Sauf que ledit jeune homme, 15 ans plus tard, se retrouve malgré lui au coeur des intérêts d’un mercenaire russe (ou presque – Michael Nyqvist cachetonne à Hollywood depuis le Millenium d’origine), des agences de son pays et.. de son père. Voilà l’occasion pour Lautner de courir, sauter, faire tout pleins de trucs qu’un ado normal ne ferait pas, d’enlever sa chemise mais de ne pas coucher. Bref, Abduction est avant tout un tapis rouge pour le monsieur, parsemé d’incohérences et d’invraisemblances, mais nous ne devrions pas regarder à ça en commençant ce genre de films… objectivement.

HANNA

Etrange surprise que cet Hanna, sorte d’histoire à la frontière de la nouvelle de SF et nous plongeant en pleine histoire secrète post-Seconde Guerre Mondiale. Où une jeune fille, née en batterie parmi d’autres par une agence américaine pour devenir une super-soldat (miam), est élevée par un agent renégat, et doit faire face à son adolescence aux secrets entourant son code génétique (on peut citer pour les influences les Bournes ou Nikita, entre autres). Jeu à trois entre elle (l’héroïne de Lovely Bones, plus physique ici), son père adoptif (Eric Bana, le retour) et l’ancienne responsable du programme (Cate Blanchett, en méchante), le film est un OVNI, course poursuite européenne, chat et souris sur la même route pour s’anéantir mutuellement. Joe Wright s’amuse visiblement avec ces quelques pièces, et malgré une baisse de régime en milieu de course, termine son film sur un pied de nez formidable. Reste à voir si cela reste unique, ou si nous risquons de revoir Hanna quelque part…


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