Magazine Cinéma

Cours Privé

Publié le 29 novembre 2011 par Olivier Walmacq

genre: drame
Année: 1986
durée: 1h35

l'histoire: Jeanne Ker, jeune et jolie professeur, enseigne dans un institut privé de province. Un jour, le directeur de l'établissement, M. Ketti, la convoque pour lui montrer une lettre qui la concerne. Puis, une photo compromettante se met à circuler parmi les élèves, les parents et les enseignants.

la critique d'Alice In Oliver:

A la base, le scénario de Cours Privé, réalisé par Pierre Granier-Deferre en 1986, est loin d'être inintéressant. Attention, SPOILERS !
Jeanne Ker (Elisabeth Bourgine) est une jeune et jolie professeur qui enseigne dans un institut privé. La belle jeune femme attire évidemment tous les regards, à la fois de ses collègues et de ses élèves.

Un jour, M. Ketti (Michel Aumont), le directeur de l'établissement, la convoque dans son bureau. Il lui montre une lettre qui l'insulte et la dénonce.
Ensuite, une photo à caractère sexuel circule parmi les élèves, les parents et les  professeurs. Cette photographie montre deux jeunes femmes en train de faire l'amour, mais leurs visages sont cachés.
Ces deux personnes font partie de l'établissement. Mais qui sont elles ?

Hélas, l'intrigue de Cours Privé est bien trop prévisible pour susciter l'intérêt. Ne parlons même pas des nombreuses longueurs, censées faire naître un certain suspense dans ce drame austère, et sur fond d'homosexualité féminine. Reste son personnage principale, donc, Jeanne Ker, une femme à la fois envoûtante et mystérieuse. Malheureusement, la jeune professeur n'est guère intéressante.

Seules les parties de jambes en l'air et celles la montrant dénudées pourront éventuellement susciter l'attention des petits frustrés.
C'est dommage car le casting est loin d'être mauvais. Pierre Granier-Deferre peut compter sur de bons acteurs: Elisabeth Bourgine, Michel Aumont, Xavier Deluc et Emmanuelle Seigner.
Mais encore une fois, le scénario ne parvient jamais à passionner, la faute à une intrigue trop prévisible et à une révélation finale des plus décevantes. En résumé, un petit navet qui compte uniquement sur le charme de son actrice principale.

Note: 06/20
Note naveteuse: 11/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines