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REVIEW : Acid Mothers Temple – The Ripper At The Heavens Gates Of Dark.

Publié le 08 décembre 2011 par Vargasama

REVIEW : Acid Mothers Temple – The Ripper At The Heavens Gates Of Dark.

Acid Mothers Temple

The Ripper At The Heavens Gates Of Dark
Riot Season (2011)

Quand on aborde le sujet du rock psyché, les premières choses qui nous viennent en tête sont souvent les groupes phares de l’époque des 70′s que sont Gong, Magma ou autre Steve Hillage, mais on oublie trop souvent d’autres figures emblématiques telles que Acid Mothers Temple, certainement à cause du fait que le groupe n’est apparu que durant les années 90.

Ce « collectif » japonais qui dans l’ensemble de son existence aura réuni prés d’une trentaine membres en son sein, et qui est encore l’un des rares groupes psyché à être encore en activité et surtout à disposer d’une discographie carrément hallucinante.

REVIEW : Acid Mothers Temple – The Ripper At The Heavens Gates Of Dark.

Leur nouvel album « The Ripper At The Heavens Gates Of Dark » n’est donc pas une énorme surprise en soit mais il est en tout cas le bien venu.

Qui dit psyché, dit longs titres hypnotiques et c’est forcément le cas ici avec « Chinese Flying Saucer », excellent titre de douze minutes, très très rock, rappelant un peu ce que fait Omar Rodriguez Lopez dans son projet solo. Une sorte de jazz/rock énergique, nerveux, savamment saupoudré de sons électro qui nous renvoient immédiatement aux origines du genre .

Bien entendu on ne peut imaginer un album de rock psyché sans cithare ou autre orchestration transcendantale, des titres propices aux auto-thérapies chakraïques ou autres voyages spirituels.

Ainsi « Chakra 24 » et « Back Door Man Of Ghost Rails Inn » sauront nous rappeler ces grands moments de liberté spirituelle ayant symbolisés les 70′s.

REVIEW : Acid Mothers Temple – The Ripper At The Heavens Gates Of Dark.

Soyons tout de même honnête avec cet album, Acid Mothers Temple ne propose pas un style révolutionnaire, frais ou avant-gardiste. Bien au contraire le groupe ne fait qu’utiliser une recette vieille de quarante ans mais qui a fait ses preuves. Et surtout, le combo le fait d’une bien belle manière.

En somme, ce nouvel album s’adresse surtout aux fans du genre qui sauront apprécier chaque titre comme il se doit.

Un album qui risque cependant de décevoir les curieux qui ne trouveront là que cinq titres qui ne pourraient finalement être perçus comme un seul et unique titre, long et répétitif.


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