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Gotye, ça rend accroc.

Publié le 08 décembre 2011 par Swann

J’en n’ai pas encore parlé de Gotye (à prononcer comme le prénom Gauthier). La faute à une plume qui était bloquée et qui ne voulait plus sortir de mots. Quand c’est comme ça, c’est généralement parce que j’aime beaucoup un groupe. Je ne sais pas quoi dire. J’ai trop de choses à raconter et je ne sais par quoi commencer. Ça se bouscule dans ma tête, un millier de mots essaient de sortir, et au final…bah il n’y a rien parce qu’embouteillage, cafouillage. J’abandonne.

Aujourd’hui je reprends mon billet sur Gotye. Je me rappelle plus comment je suis tombée sur ce groupe. Ou plutôt comment je suis tombée sur une vidéo : “Somebody I Used To Know“, j’ai instantanément succombé. Une chanson à la mélancolie douce qui rend accroc vraiment très vite. Mélodie lancinante qui commence doucement, et qui monte en intensité pour finalement exploser. Le genre de morceau que t’écoute encore, encore et encore. Non Stop. En fait, il s’avère que ce titre est extrait d’un album numéro trois. Putain ouai, Walter, (un belge expatrié en Australie) qui se cache derrière le projet, a déjà sorti des albums et je n’avais jamais entendu parler d’eux auparavant. Je pleure, boude, tape des pieds, et me maudis moi-même ! En fait, chez nous on le connait pas. Normal, il débarque tout juste en Gaule en signant chez Casablancas Records (vous savez le label de Madjo, Puggy et de notre chouchou Cascadeur).

L’album dont est issu ce très addictif tube s’appelle Making Mirrors et sortira chez nous en février prochain. Bon, dans les autres pays il est déjà dispo et je l’ai écouté. J’ai adoré : de jolies compos électro-pop envoutantes. Des textes magnifiques (parce qu’on peut faire de l’électro et être un remarquable songwriter). Une jolie voix qui parfois peut se rapprocher de celle de Sting. Des expérimentations et quelques bidouillages sonores planantes.

Mais…parce qu’il y a un mais quand même…Making Mirrors est un album où chaque titre possède son univers propre, très différent. Trop même. Je n’ai rien du tout contre l’éclectisme, bien au contraire, mais parfois on a juste l’impression d’écouter trois groupes différents sur le même album, tellement les styles sont changeants d’une piste à l’autre. Ça m’a dérouté à la première écoute. Toutefois, ce ne m’a pas empêché d’être totalement accroc à cet album. Mention spéciale à


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