Magazine

Les homos juifs sont-ils fans de Vanneste?

Publié le 01 mars 2008 par Frednetick

C’est un grand débat qui anime actuellement le coeur de kiwi, le kiwigroup, et les chaines de mails se font aussi longues que les réformes avortées selon Nicolas Baverez, relançant le thème de la déclinologie chez les petits animaux à plumes.

Tout est parti de Christain Vanneste, que je me suis permis d’associer avec Noakotruc pour constituer l’axe du mal ou le côté obscur de la force UMP. Roman de Criticus enchainant sur la bêtise de dire des choses comme ça puisque ledit Vanneste ne serait qu’un gentil député dont les propos tombent sous le coup (massif ces derniers temps) du bon sens. Vous pourrez juger vous même:

L’homosexualité ne peut être qu’un comportement toléré, marginal et qui ne peut en aucun cas
être promu ou protégé au-delà de la protection normale auquel a droit tout citoyen. L’homosexuel est quelqu’un qui se replie sur son sexe et refuse l’échange avec l’autre sexe. D’une certaine manière, il a une peur, voire une détestation, de l’autre. C’est un refus de l’altérité. Une sorte de racisme, en somme. […] L’homosexualité est un comportement culturel, acquis, de l’ordre du réflexe, sans doute acquis dans un âge précoce, mais comme tous les comportements réflexes plutôt négatifs, on peut parfaitement l’inhiber ou le rééduquer. Très rarement cela peut s’expliquer par la génétique
ou la programmation naturelle. A partir de là, si on l’encourage, cela risque d’être très nocif pour la société.

L’homosexualité, puisque c’est de cela qu’il est question, serait donc inférieure à l’hétérosexualité, et certains kiwis d’émettre l’idée qu’il pourrait en effet que ce soit le cas, d’un point de vue purement démographique s’entend, enfin j’espère.

Il se trouve que ce débat-mille-feuille se double d’un toping au sucre en la personne d’Odanel , homo non refoulé et non terroriste. Il est impératif que vous le sachiez, le ou la gay est un(e) terroriste intellectuel(le). Oser attaquer l’ami Vanneste sur ses propos alors que celui-ci ne faisait qu’énoncer une vérité connue de tous, l’homosexualité est comme tout comportement un peu négatif, réeducable, c’est du terrorisme intellectuel. Pas de l’éparpillement humain en public mais franchement pas loin.

Alors que j’émets l’idée des électrochocs, personne ne me suis et j’en demeure fort marri, tant je trouvais personnellement l’idée de voir grillées les neurones malsaines de nos amis pédés et gouines fort satisfaisante d’un point de vue médical.

Remarquez, ce faisant je me livre à une transgression du politiquement correct, ce qui je dois bien l’avouer me fait frissonner. Me livrera t-on à la vindicte populo-bloguesque? Devrais-je changer d’identité grace au programme de protection des témoins? J’aimerai bien être cosmonaute si c’est possible. Merci de faire suivre.

En plus de la crême et du bloguo-topping, se pose la question plus existencielle de savoir si l’homosexualité peut être comparée à la judaïcité. Vous me direz que vous ne voyez pas bien le rapport, il n’y en a pas de direct, sauf bien sûr pour les juifs homos si tant est que cela existe. Il en est pourtant un indirect. Dans la construction personnelle de chacun, dans le périmêtre des valeurs qui font notre singularité, l’orientation sexuelle peut-elle être assimilée à la judaïcité? Autrement dit une orientation sexuelle peut-elle être aussi importante qu’une valeur spirituelle?

Ne bondissez pas si haut vous allez finir par vous cogner au plafond!!! A l’hypothèse dans ce sens que j’émets, le Chafouin me rétorque que l’on ne saurait assimiler les deux. La judaïcité est en effet plus qu’une religion, on nait juif, quand bien même l’on ne pratiquerait pas (à ce que j’ai compris). Alors que c’est bien connu et prouvé, on ne nait pas homo, c’est une vague déviance comportementale induite par un environnement instable genre Hannibal Lecter ou Porcinet. D’un côté donc une composante imanente à l’être, primo-acquise quasi génétique (”la judicéité s’acquière par la mère”), de l’autre la résultant d’un environnement, d’un développement plus tardive.

[Parenthèse historico-frednetickesque, les sionistes étaient en partie laïque, en effet, et la conception de la judéité tout autant attachée à la nationalité qu’à la religion.Une thèse que l’on retrouve largement et qui permit à certains (dont Freud) de se dire juif tandis qu’ils étaient laïcs, athées ou agnostiques et que populairsa Théodore Herzl

Quelle que soit la coloration qu’elle prenne, je considère la question juive comme n’étant ni religieuse, ni sociale mais bien nationale

Néanmoins, je ne suis pas bien certain que les juifs du mouvement Loubavitch, des Hassidites, considèrent que l’on puisse être juif sans la ferveur et la pratique religieuse. Par]

Si l’évidence semble sauter au yeux, donnons nous la peine de sauter la barrière de l’évidence pour franchir la rivière du doute. Quelle culture, quelle tradition commune les juifs de Sarguemine et de Jérusalem partagent-ils? Sinon la religion, qu’est ce qui relie un ingénieur américain et un patissier israëlien? Etre juif est donc s’inscrire dans une culture propre au lieu, partager une coutume qui est intimement liée à la religion,et une croyance entretenue par la pratique. La judéité peut-elle se réduire à une seule de ses composantes? J’en doute sinon peut être celle de la religion. Alors que pour certains la judéité semble inaltérable, le parlement Israëlien prit le contre pied en considérant qu’est juif tout individu « étant né de mère juive, ou converti au judaïsme et ne pratiquant pas une autre religion ».

Pourtant dans une acception plus large, toutes les composantes de la conscience juives, prises ensemble, participent de la construction de l’individu, en dessine les contours.

Tout comme l’orientation sexuelle définit, en corrélation avec autres composantes socio-religio-culturelles, l’identité particulière d’une homme ou d’une femme.

Nier à l’une de ses composantes sa réalité, en diminuer l’importance, la hiérarchiser par rapport à d’autres - extérieures - c’est dénier à tous ceux qui l’incorpore dans leur package personnel une part de réalité, de cohérence. Ils se trompent dans leur définition d’eux même, mais heureusement comme l’on soigne désormais bien la déviance ils ne sont pas perdus pour la patrie, que ces gougnafiés participent en sus à dépeupler.

Nier la judaïcité de quelqu’un c’est être antisémite, et c’est mal - bien que cette dénonciation soit très politiquement correcte je l’admets - mais nier l’homosexualité de dizaine de millions de personnes de par le monde c’est naturellement justifiable, c’est même très free speech selon Criticus .

Avec l’assaut final qui consiste à dire que si la terre n’était peuplée que d’homos ce serait la fin de l’humanité. En citation c’est le Chafouin mais c’est aussi le soubassement de la pensée Vannestienne. La démographie humaine mise en péril par les homos, là où la peste bubonique et le sida ont lamentablement échoués. Les homos seraient donc à l’Humanité ce que le criquet est au champ de blé.

Or, a moins que la Terre ne soit peuplée que d’hommes, ou que de femmes - et que les stocks de sperme soit HS - , il se trouve que l’on peut faire naitre chaque jour des enfants par d’autres biais que la pénétration d’un zizi. Oui, chaque jour des couples homos ont recours à l’insémination artificielle pour donner la vie. Et vous me croirez si vous le voulez, mais il paraitrait même que des couples normaux pas déviants du tout y on aussi recours!!!! Si si….


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Frednetick 24 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog