Elle a qualifié cette affaire où l'UIMM (branche sidérurgique du syndicat patronal) a offert 1,5 millions d'euros d'indemnité à son ex-président, assorti du maintien de son salaire et de la prise en charge d'éventuelles pénalités financières des mots les plus durs en se prétendant offensée et salie.
De bien belles images télé qui ont fâché tout rouge les dirigeants de l'UIMM. On se rappelle d'ailleurs les précédentes fois où Laurence Parisot est montée au créneau pour vilipender des patrons aux pratiques douteuses (parachutes dorés, salaires mirobolants, augmentation de salaires incroyables, délocalisations sauvages, licenciements boursiers etc.). Par contre, si on examine ses actions au-delà des ses cris d'orfraie, on tombe sur un vide sidéral. Laurence Parisot est très forte pour crier au scandale afin de se mettre l'opinion publique dans la poche et jouer le status-quo dans la pratique.
Je suis donc prêt à parier qu'il en sera de même dans cette affaire. Certes, il y a une forte rivalité entre elle et l'UIMM qui était hostile à son élection et cette dénonciation a été un petit plaisir pour elle, mais cela ne débouchera sur rien de concret.
D'ailleurs, ce matin sur RTL, elle a refusé de répondre à la question de savoir si l'UIMM devait rompre son accord avec Denis Gautier-Sauvagnac, signe qu'elle ne le fera pas. Et quand Jean-Michel Apathie lui a demandé ce qui se passerait si le syndicat sidérurgiste ne "se reprenait pas" (pour reprendre ses propres termes), elle a encore éludé la question.
C'est donc juste de l'esbrouffe médiatique pour redorer sa propre image et je constate avec stupéfaction que la majorité des médias semble la prendre au sérieux alors qu'ils ne sont pas dupes.
Dominik
Voir le dessin
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble