Magazine Cinéma

Inglorious Basterds

Publié le 12 décembre 2011 par Olivier Walmacq

19123474_w434_h_q80

Genre : Guerre

Année : 2009

Durée : 145min

L'histoire : Seconde guerre mondiale. Shosanna Dreyfus assiste au massacre de sa famille par les nazis. Elle s'enfuit de justesse et gagne Paris où elle se fait une nouvelle identité en devant exploitante d'une salle de cinéma. Parallèlement, en Europe, un commando de soldats américains de confession juive, mené par le lieutenant Aldo Raine, est constitué, afin de mener des expéditions punitives contre les nazis. On les surnomme les 'bâtards'...

La critique de Borat

Après le peu vrombrissant Boulevard de la mort et avant un Kill Bill 2 affreusement lent, on pensait que le prochain Tarantino serait dans la même lignée.
Comme on dit jamais 2 sans 3. Mais, j'ai l'honneur de vous dire que Tarantino "fait un bingo" (merci à Christoph Waltz pour cette transition) !
On en parle depuis plus de 10 ans de ce film et il arrive enfin pour notre plus grand plaisir. Mais sans Stallone (ça devait pas être sa guerre) et Adam Sandler, trop occupé chez Judd Appatow (vive 40 ans toujours puceau!).

inglorious_bastards_31

Inglourious Basterds commence avec une entrée macabre au possible avec un Christoph Waltz épatant. Rien à dire: cet acteur inconnu risque bien d'avoir du boulot d'ici quelques années et mérite amplement son prix d'interprétation.
Pour cela, Tarantino n'hésite pas à utiliser les sous titres. Pour les dialogues entre français, les sous-tires en anglais sont utilisés.
Quand il n'y a que des anglais, vf oblige. Quand il n'y a que des allemands, sous titres également. Je sais que c'est un peu humoristique, mais c'est ainsi.

IngloriousBasterds

Arrive alors nos chers Basterds menés par un Brad Pitt enjoué et splendide dans le rôle d'Aldo l'apache avec Eli Roth remplaçant, Sandler maître de la batte de baseball, et Til Schweiger, sortant de ses nanars habituels pour enfin faire un film normal.
Quand les 2 premiers parlent italiens, autant ne pas boire de l'eau en même temps ! C'est d'une rigolade assurée ! Surtout avec Pitt qui n'arrive pas à enlever son accent et surtout NE COMPREND RIEN !

Suivie juste après de notre fugitive du départ, Mélanie Laurent, d'un rosbif imprudent, Michael Fassbender, et d'une grande actrice travaillant pour les services secrets, Diane Kruger. Pour le plat de résistance, on a le droit à une scène particulièrement stressante pour notre trio du haut dans un bar. U
ne scène très bien filmée mais un peu lente. Mais bon, c'est pour garder le suspense.

inglorious_basterds_1_477x699

Et pour finir, le dessert. Et là, vous êtes sûr: va y avoir de la casse ! La dernière demie heure est vraiment réussie: Tarantino change l'histoire comme jamais.
Ca mitraille, ça brule, ça explose, le sang gicle. Tarantino n'y va pas de main morte, mais quel défouloir !

Ainsi, Tarantino revient en force et signe un film réussi de bout en bout et n'hésite pas à tuer certains de ses protagonistes clés.

Note:17/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines