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Ll2t 5

Publié le 05 février 2008 par Thywanek
L’échiquier calendaire étale à perte de
Vue sa géométrie toute organisée de
Carrés clairs ou carrés sombres qui dament le
Jardin désorienté d’horizons nébuleux.
Moderne agenda qui
Dit les jours et les nuits.
Loin des grilles serrées où tout un inconfort
Table sur la carte des laborieux efforts,
On divague sur la métonymie de la
Coupe à boire et du sablier d’un au-delà.
Calepin tatillon,
Quotidienne oraison.
Donc on peut jouer soit aux réussites ou
Aux échecs, idem aux patiences mises bout
A bout et à la balançoire qui pend du
Levant ou du couchant, savoir quand l’a pendue.
Eteindre le tic tac,
Car sinon ça détraque.
Donc on peut de loin se voir l’un ici et l’autre
Ailleurs. Cet ici et cet ailleurs sont les nôtres
Cousus pas à pas comme des domaines entre
Eux, jadis dérivant orphelins d’épicentre.
Chaque point, pied à pied,
Et tous les mots reliés.
On prend possession, et ces mondes glissent dans
La majesté subtile qu’ont, nous confondant,
Les immenses îlots qui sont continents tels
Qu’on peut s’y mesurer. On ne manque pas d’ailes.
Sauf à être pudique
En science tectonique.
Ce que je berce là, sur mon océan dont
La musique d'Heures, aux accords d’abandon
Rassure. Elle m’en apprend je sais plus que tu
Ne le crois. Une clepsydre aux folles vertus.
Mais tout est en silence,
Sur l’échiquier, qui danse.

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