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Léon de Mattis, l'auteur de "Mort à la démocratie", était samedi dernier au journal de France Culture.

Par Eparsa
Vous pouvez Ä‚Ĺ couter l'enregistrement de son intervention ici
À la veille du premier tour des élections municipales, et à la veille de la date anniversaire de l’occupation de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris lors du mouvement « anti-CPE » (mars 2006), il est d’ intérêt public de jeter un œil sur le pamphlet de Léon de Mattis,"Mort à la démocratie" , récemment paru aux éditions L’Altiplano. Selon les analystes et les politiques, les élections municipales auraient, plus encore cette fois-ci, une dimension nationale. On ne peut effectivement l’éluder. Mais on peut également pointer à la veille de ce genre « d’ événement » que les lectures proposées ne sont que trop axées autour de la politique de Nicolas Sarkozy. Si Ségolène Royal avait été élue, on pourrait raisonnablement estimer être peu ou prou confronté à la même situation. Pourquoi ? Tout simplement parce que, comme les politiques le disent et le répètent si bien, la situation du capitalisme mondialisé est effectivement en crise. Et si les électeurs font le yo-yo d’un camp à l’autre, ou si une grande partie d’entre eux ne se rend pas ou plus devant les urnes, c’est que, d’une part, ils sont conscients de cette situation mais surtout que contrairement à ce que les politiques tentent de leur faire croire, ils savent bel et bien que ce n’est pas en se serrant la ceinture que la situation s’améliorera. Pourquoi ? Parce que l’hypothétique « résolution » de ce type de crise ne se ferait encore une fois que dans l’intérêt d’une minorité de privilégiés.
C’est dans ce contexte que la lecture de l’essai politique de Léon de Mattis peut se révéler d’une fraîcheur étonnante dans son apport sur les questions critiques du fonctionnement électoral, mais surtout critiques de tout un système imposé à travers le prisme de la « démocratie ». L’auteur construit son argumentation de manière à faire tomber tous les mythes. Et derrière le rideau de ce spectacle permanent, les citoyens électeurs n’ont effectivement pas grand-chose à gagner à ne pas sortir leurs cannes à pêche le dimanche 9 mars prochain.

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