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Critique Ciné : Une Soirée d'Enfer, un peu feignante...

Publié le 20 décembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Une Soirée d'Enfer // De Michael Dowse. Avec Topher Grace, Chris Pratt, Michael Biehn, Jeanie Hackett et Anna Faris.


A l'instar d'Une Soirée à New York, Une Soirée d'Enfer est une réussite au niveau musique et cette bande originale des années 80 m'a sérieusement donné envie de chanter et danser devant le film, mais voilà, il y a un gros problème. Alors que Une Soirée à New York était très bon dans le genre teen-movie mièvre avec une histoire d'amour, celui ci est une catastrophe car Topher Grace et Anna Faris, j'ai beau les aimés, je sais pas ce qui se passe mais l'alchimie manque. Il n'y a pas de vrai intérêt pour ces deux personnages. C'est sans compter que la relation entre Topher Grace, diplômé du MIT mais raté professionnellement, trainant avec des losers, et amoureux de la même fille depuis le lycée, c'est pas drôle. Il y a des scènes sympathiques, on ne peut pas en découdre, mais voilà, l'ensemble raisonne assez vide. Sans compter sur des personnages insipides, sans véritable fond. Alors qu'avec les années 80 il y avait tout pour faire un gros délire sans prise de tête, malheureusement les personnages nous plongent dans un truc truandé.
Alors que l'été 1988 touche à sa fin, trois amis au seuil de l'âge adulte se rendent à une fête endiablée pour enterrer leurs folles années de jeunesse.
"Le pouvoir des nichons ne dure que tant qu'ils sont cachés". Il y a du cul-tes dans ce film, je suis sérieux. L'histoire en elle même est vraiment ridicule et ce n'est qu'un ersatz de tout ce que les années 90 nous ont apportés de merdique dans le genre. Les blagues potaches sont décrépies, le scénario est fade et manque de nous ennuyer quand sonne la première demi heure du film où là, on plonge dans le grand tour en solitaire. Le film tourne en roue libre, et c'est pas beau à voir. Alors que la première soirée avait un charme certains, surtout pour les retrouvailles entre d'anciens élèves du lycée, là seconde en passant à Beverly Hills était ridicule. Mais justement, Topher Grace m'a fait plané avec son monologue sur la finance. Un grand moment bien sympathique. Vient ensuite le moment le plus débile du film avec le vieux pervers voyeur. J'avoue tout de même avoir ri avec cette scène. Ou encore crier "pénis" sous tous les toits.
Du côté du cast, Topher Grace incarne un personnage sans saveur, malheureusement. J'aurais bien aimé qu'il soit plus déjanté que cette pâle copie d'un Jason Biggs dans American Pie en version beau gosse. Sans compter sur Chris Pratt qui, excellent dans Parks & Recreation, régresse un peu dans ce film. Anna Faris et sa petite apparition en jumelle du héros était marrante et d'ailleurs c'est sûrement le meilleur personnage du film et pourtant celui qu'on voit le moins (et ce malgré le fait que sa relation avec son frère soit vraiment mal foutue). Au final, on se retrouve avec un film qui a plus d'atouts pour un téléfilm estival pour adolescents et jeunes adultes. Le reste est presque scabreux quand on sait que le traitement du film est les années 80 et que par conséquent c'est daté. Aller, on ne désespère pas, un jour on aura un teen-movie en décembre qui sera digne… (un jour).
Note : 3/10. En bref, dommage que le film soit aussi feignant.


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