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La (vraiment) bonne série

Publié le 06 janvier 2012 par Poclatelephage
Malgré tout le respect que j'ai pour Julianna Margulies, que j'ai vénérée dans « Urgences » et adorée retrouver dans « the lost room » (qui demeure à mon avis la meilleure mini série du siècle), j'ai eu beaucoup de mal à adhérer à « the good wife ». Du moins au début...   Il faut dire que cette série est un peu exigeante et ne se prête pas à une programmation « à la française » . Dans leur grande sagesse, les cerveaux de M6 avaient décidé de balancer de 3 à 4, pour les grands soirs, épisodes par jeudi pour se débarrasser réussir le lancement de leur nouvelle série. « The good wife » se prêtait d'ailleurs peut-être mieux à une programmation en seconde partie de soirée dans une trilogie à thème : policier puis juridique, façon « law and order ».
La (vraiment) bonne série
Dans les faits, au risque de faire vomir les sériphiles, j'ai donc quasi zappé intégralement la saison 1, et regardé quelques épisodes de la 2, essentiellement le début et la fin. En me disant, pourtant à chaque fois que je passais certainement à côté d'une grande série, qui méritait mieux que ça...
J'en ai été vraiment convaincue en découvrant les dernières minutes géniales du dernier épisode de la saison 2, celui où (« the one with »...) Alicia allait enfin céder à ses pulsions et coucher avec Will.
Si vous avez déjà eu la chance d'être amoureux (je donne dans le Dawson parfois, merci NT1...), vous vous souvenez certainement de ces minutes magiques qui précèdent le premier baiser ou de façon beaucoup plus concrète le moment où vous allez transformer l'essai (je ne suis pas toulousaine pour rien). Les séries rendent rarement bien à l'écran ce sentiment d'urgence et en même temps cette envie de voir le temps s'étirer démesurément. Dans la scène finale de la saison 2 de « the good wife », l'occasion faisant le larron, Will et Alicia (il faut prononcer façon Nikos Alichia, comme Alichia Keys), qui sont justement en train de fêter un truc, certainement une victoire, au bar d'un hôtel décident un peu par bravade de prendre une chambre et de consommer enfin. Comme dans toute bonne série basée sur le « quand vont-ils enfin baiser ensemble ? », le téléspectateur sait que le moindre grain de sable peut tout faire foirer. (Luke et Lorelai sont en train de casser les cloches de l'église et Lorelai est sur le point de dire à Luke que si elle se soucie autant de lui c'est parce qu'elle l'aime, et le pasteur débarque. Il faudra attendre 3 saisons de plus pour qu'ils sortent enfin ensemble.) Ils montent dans l'ascenseur et là le choix musical, Mika, renforce encore la magie de l'instant télévisuel. Ils doivent aller très haut et un gamin appuie sur tous les boutons. On les voit donc, impatients et en même temps impassibles, se taper chaque arrêt...
J'arrête là l'explication de texte et je vous conseille le visionnage :

Par conséquent, après avoir zappé la saison 1 et partiellement la 2, j'étais prête pour la 3. Je maîtrisais suffisamment l'intrigue. Peter, le procureur, est allée en prison à cause d'un diabolique complot, mais a quand même trompé sa femme avec une call-girl. Alicia a retrouvé son ex amoureux de la fac, qui est aujourd'hui son patron, et semble enfin décidée à divorcer du méchant Peter, qui a retrouvé son poste en route. Enfin, Kalinda, la mystérieuse enquêtrice, est bisexuelle.
En plus, Logan (Matt Czuchry), que je détestais dans « Gilmore Girls », campe Cary Agos, un adjoint du procureur, transfuge du cabinet d'Alicia, particulièrement retors et ambitieux. J'oublie également la mère de Léonard (Christine Baranski) dans « the big bang theory », qui est la patronne trop sexy (enfin ça se discute) du cabinet.
Depuis « Perry Mason », j'ai un passion pour les séries de prétoire.
Du coup, après deux saisons d'errance, j'adhère bien à « the good wife ». Hier, je me disais que c'était bizarre quand même que le cabinet d'Alicia défende toujours des innocents et pof le gentil garçon était une ordure de violeur. « The good wife » lit même dans mes pensées.
Je vous recommande la série donc, tout en sachant qu'il faut être posé et calme pour la regarder.

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