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"Chuck vs. the Baby" (Chuck - 5.08)

Publié le 07 janvier 2012 par Shoone

Chuck: 5.08 Chuck vs. the Baby



Après les parents de Chuck, le père de Sarah, il ne restait plus que la mère cette dernière à découvrir. C'est maintenant chose faite avec le passage de Cheryl Ladd dans le rôle. Si le personnage en lui-même n'est certainement pas le plus original ni le plus badass que la série ait connu, on appréciera la référence aux 80s avec le choix de casting de cette ex-Drôle de dame. Les scènes de Ladd avec Sarah restent tout de même réussies, grâce à la justesse des actrices. Peut-être plus particulièrement grâce à celle de Yvonne Strahovski qui sublime véritablement cet épisode qui est dédié à son personnage. Cette sorte de dernier focus sur Sarah ne pouvait me faire plus plaisir. J'avais un poil regretté dernièrement qu'elle se retrouve avec si peu à faire dans cette dernière saison, c'est ici largement rattrapé. C'est un peu au final comme si à l'approche du tomber de rideau, on commençait à faire nos au revoirs à son personnage en particulier en se reconcentrant sur elle et en révélant les derniers éléments obscurs de son passé. L'idée m'a plu, d'autant plus que je n'aurais refusé pour rien n'au monde davantage de scènes de badass Sarah. Cela devrait de plus m'aider à faire le deuil du personnage. Le procédé permet aussi d'effectuer un certain bilan de son évolution. Elle n'est plus l'agent de la CIA méfiante et solitaire des débuts et à appris à s'ouvrir et se fier aux autres, comme en témoigne le contraste entre les flash-backs et le présent.

La vérité sur l'affaire du bébé, introduite précédemment, est un gros soulagement. Ouf donc, pas de rebondissement soapesque risqué, le fameux bébé était en fait l'héritière d'une riche famille hongroise assassinée, confiée par Sarah à sa mère pour empêcher son "handler" corrompu de s'en servir. Quand ce dernier ressurgit, il s'agit alors pour elle d'à nouveau assurer la protection de sa mère et de l'enfant. Le tout fournit une mission efficace, riche en action et disposant de quelques bons twists. Le bémol important à noter malgré tout est que l'intrigue ne sort finalement pas de son cadre stand-alone et ne propose en plus pas un bad-guy des plus marquant. Après la révélation de Shaw, je m'attendais en tout cas pour ma part à voir le complot contre Chuck continuer de prendre de l'ampleur et au bout du compte j'ai un peu l'impression de passer du coq à l'âne et je suis un peu déçu de ne pas voir l'intrigue du complot aller plus loin. La série se prive ainsi de tout fil-conducteur pour la suite, ce qui m'inquiête assez.

Ce qui m'a rassuré, en parallèle, c'est la solidité à toute épreuve du tandem Chuck/Sarah. J'ai apprécié que Chuck reste fidèle à lui-même tout en réagissant parfaitement aux cachotteries de Sarah. Cela aurait pu déboucher sur des tensions inutiles entre le couple, mais finalement Chuck agit avec tacte et modestie et tire les choses au clair avec Sarah. En supplément, on a droit au retour de l'obsession de Chuck pour la maison parfaite, ce qui offre quelques scènes pleines de niaiseries, frôlant parfois l'overdose mais toujours regardables grâce à l'alchimie de Levi et Strahovski qui fait largement passer la pilule. L'offre de retour à la CIA est aussi remise sur le tapis, pour être finalement rejettée et c'est pas plus mal. Revenir à la CIA serait de tout façon apparu comme une sorte de régression. Enfin, pendant ce temps, du côté de Morgan et Alex, on peut se réjouir de voir leur rabibochage s'accélerer et ce grâce aux Woodcomb. Cela permet à ceux-ci par la même occasion de se rendre utiles ainsi que de contribuer au quota humour de l'épisode.


En conclusion, un bon centric sur Sarah qui offre à Yvonne Strahoski matière à nous épater. La gestion du feilleutonnent laisse toutefois sceptique et la série aurait pu se montrer plus inspirée sur les personnages des guest clés de l'épisode qui se révèlent assez fades. Je me rends compte en tout cas que les personnages de la série  vont tous terriblement me manquer, aussi idiots ou simples soient-ils et c'est avec grande tristesse que je commence à faire mes adieux à Sarah Walker.


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