[Critique Express] Real Steel (2011) de Swan Levy

Real Steel. (réalisé par Shawn Levy)

Anime Land.

Real Steel est inoffensif. Un divertissement familial sucré et convenu qui parvient à remplir sa mission: faire passer le temps sans prise de tête.

Dans un futur proche, la boxe a évolué pour devenir un sport high-tech. Charlie Kenton, un ancien boxeur, a perdu toute chance de remporter le championnat depuis que les humains ont été remplacés sur le ring par des robots. A présent, il n’est plus qu’un manager qui utilise des robots bas de gamme fabriqués à partir de pièces de récupération. Lorsque Charlie touche le fond, il accepte à contrecœur de faire équipe avec son fils Max, qu’il a perdu de vue depuis des années, pour construire et entraîner un champion. Dans l’arène où tous les coups sont permis, les enjeux sont plus élevés qu’ils ne l’ont jamais été. Contre toute attente, Charlie et Max ont une chance, une seule, de faire leur grand retour… (Allociné)

Production Spielberg, on pense tout d'abord aux productions Amblin d'antan (sans jamais atteindre une telle force émotionnelle). Jugez plutôt. Famille explosée, gamin qui en souffre, rencontre avec un «monstre» qui permet de s'évader. L'hommage à E.T est évident lors de la scène dans les rues, lorsque Max s'aperçoit que Atom est très communicatif. Du coup, le film est très convenu. Si le père est un salop égoïste au commencement, on sait très bien qu'à travers l'entraînement qu'il offre au robot combattant il va se rendre compte que le plus important c'est son fils. C'est distribué par Disney n'oublions pas. Cela amène toutes les mamelles du genre: courage, dépassement de soi, amour, amitié...

Mais ce n'est pas tout. Ce divertissement disneyien s'est vu doté d'un upgrade. Il lorgne en plus du côté des animes japonais. Ils leur fait de la gringue en reprenant les codes du shonen (manga pour ados vantant le dépassement de soi) et les robots combattants (à la Gundam). Une preuve? Le robot expressif de Max, est celui qui se rapproche le plus de l'Homme en plus d'être le plus petit de tous. Son nom est Atom. Le même que celui de Astro Boy. On ne peut pas faire plus grosse référence.

Si vous vous ennuyez, ce long-métrage vous fera passer le temps. Cerveau éteint, vous pourrez vous laissez convaincre par son histoire convenue.

Note: