Magazine Cinéma

Les Sentiers de la Perdition

Publié le 09 janvier 2012 par Olivier Walmacq

Les Sentiers de la perdition

Genre: Mendes fait son polar.

Durée: 1h57.

Année: 2002.

L'histoire: Chicago, années 30. Michael Sullivan, orphelin, devenu un des meilleurs hommes de main de la mafia irlandaise, se retrouve face à cette dernière, après que son fils ait vu un meurtre. La mafia va assassiner sa femme et son fils. Michael et le fils témoin vont s'engager dans une vendetta meurtrière, tout en étant pourchassés par un tueur à gages...

La critique de Borat

En 2002, Sam Mendes adapte le roman graphique de Max Allan Collins et Richard Piers Rayner, Les sentiers de la perdition.
Pour cela, le réalisateur d'American Beauty s'épaule d'un casting conséquent: Tom Hanks, Paul Newman, Jude Law, Daniel Craig, Stanley Tucci, Tyler Hoechlin, Jennifer Jason Leigh, Ciaran Hinds, Liam Aiken et Dylan Baker.
Le film aura un très bon accueil critique et public, ce qui lui donne une sacrée réputation. Le film revient sur les années de la prohibition.

Michael Sullivan a été recueilli et élevé comme un fils par John Rooney. Il est devenu un gangster réputé et a une femme et 2 enfants.
Mais l'un d'eux va voir un meurtre compromettant le fils de Rooney. Ce dernier assassine sauvagement la mère et l'autre enfant.
Le père et le fils vont vont alors se venger. Tout au long du film, le père et le fils vont apprendre à se connaître.
Michael Jr va voir quelqu'un de bien derrière un homme froid en l'apparence. Michael Sr va découvrir son fils et le protéger le plus possible.

Tom Hanks, dans un rôle de tueur à contre-emploi, est très convainquant. Pareil pour le regretté Paul Newman, qui trouvait ici son dernier rôle physique (il fera la voix de Doc Hudson, dans Cars), énorme en parrain.
Craig en fils tueur est excellent, ainsi que Jude Law survolté en tueur à gages. La photographie de feu Conrad L Hall est redoutable.
Il n'y a qu'à voir cette scène sous la pluie, où Sullivan et Rooney se disent adieux pour s'en convaincre. Ainsi que la musique de Thomas Newman, très belle.

Un film de gangsters soigné et redoutable.

Note:18/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines