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CATCH-UP #05 – Stake Land, La Piel Que Habito, 13 Tzameti (US)

Par Mg
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LA PIEL QUE HABITO

On peut ne pas se laisser emmener dans l’univers de Pedro Almodovar, force est de reconnaitre que son dernier film a quelque chose d’énigmatique et de fascinant. Sorte de re-création par son créateur, le réalisateur espagnol met en scène un de ses acteurs fétiches (Banderas) en généticien de génie et tortionnaire amoureux, recréant la femme qu’il aimait à partir d’un homme qu’il séquestre. Un quasi huis clos où ce Dr Moreau nouvelle génération parfaire sa créature, manipulant son corps et son esprit pour un combat sensuel où la peau est mise à nue. Almodovar fait dans le fantastique, mais n’exclut pas ses thématiques habituelles. Dans ce film étrange, où encore une fois ce sont les sentiments qui prédomine, pour un final forcément tragique, Elena Anaya resplendit.

13 (13 TZAMETI US)

Etrange ou non, c’est bien Géla Babluani que l’on retrouve à la barre du remake américain de son 13 TZAMETI. Qui dit remake, dit histoire identique, et malgré elle aucune surprise n’est à attendre de ce long métrage pourtant boosté au casting musclé : Jason Statham, Mickey Rourke, Ray Winstone, Michael Shannon, 50 Cent, … Dans tout ça, le jeune Sam Riley assure le rôle titre sans difficulté, pour un étrange scénario autour d’un jeu de roulette russe, relançant la fascination moderne autour des jeux d’argent. Pas inutile, assez habile dans son traitement, le film souffre d’un petit manque d’enjeux (au-delà des tours de jeu, justement) mais se regarde aisément.

STAKE LAND

Attendu comme le petit bijou indépendant du film de vampires, STAKE LAND remplit ses promesses, et pas totalement. On reste attendri par la conviction et l’intelligence d’offrir le meilleur spectacle possible avec un budget bien moindre que THE BOOK OF ELI, et une atmosphère pas très éloignée de THE ROAD, mais ce deuxième long métrage d’un jeune cinéaste cherche surtout à s’appuyer sur ces bases. Quelques effets bien sentis, quelques dialogues et un road trip convenu, dans des paysages désolés. Et ça suffit amplement à se rassasier, pour qui est fan du genre. STAKE LAND conserve quelques problèmes de rythme, mais ne cherche pas à endormir le spectateur, tout pouvant arriver à nos héros. Un film intelligent et salvateur, qui offre beaucoup de promesse pour la suite.


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