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Aliens Le Retour

Publié le 18 janvier 2012 par Olivier Walmacq

20th Century Fox

L'histoire: Ripley est retrouvée par une agence. Problème: elle a dérivé dans l'espace pendant 50 ans, sa fille est morte et on l'accuse de raconter une histoire invraisemblable au sujet de l'alien. Elle doit alors retourner sur cette planète en compagnie d'un commando bien armé...

La critique d'Alice In Oliver:

Sept ans après Alien Le Huitième passager, le chef d'oeuvre de Ridley Scott, une suite est lancée au cinéma, sous la direction de James Cameron.
Le piège est évidemment de sombrer dans la séquelle, le premier volet étant un modèle de terreur et d'angoisse.
Toutefois, James Cameron connaît bien son sujet et avait déjà sévi derrière la production de La Galaxie de la Terreur, un film d'horreur très inspiré par le long métrage de Ridley Scott. En vérité, c'est une sorte de brouillon de ce que va devenir Aliens, le retour.

Au niveau de son ambiance et de sa tonalité, ce second chapitre n'a pas grand chose à voir avec son prédécesseur.
Le tournage sera assez compliqué. Par exemple, James Remar décline au dernier moment le rôle du Caporal Hicks, et est remplacé à la dernière minute par Michael Biehn.
Ensuite, Sigourney Weaver conservera un mauvais souvenir de ce second opus. Durant le tournage, l'actrice se plaint des armes, qu'elle juge trop lourdes.
Même chose pour ses relations avec les autres interprètes, notamment la jeune Carrie Henn, qui incarne Newt, une fillette rescapée du carnage des aliens.

Aliens Le Retour

Oui, James Cameron poursuit l'oeuvre de Ridley Scott, à la seule différence que Ripley (Sigourney Weaver) doit affronter toute une armée de créatures voraces.
Certes, elle est aidée par des marines surentraînés et suréquipés. Hélas, notre escouade n'a pas l'air de mesurer la force de l'ennemi en présence.
A partir de ces différents éléments, James Cameron varie les plaisirs et oscille entre horreur, science fiction et film de guerre.

Oui, Aliens le retour se démarque nettement de son prédécesseur par son côté guerrier et définitivement bourrin.
A ce sujet, le film contient de nombreuses séquences d'anthologie: de la grosse déculottée des marines face aux aliens, en passant par l'affrontement entre Ripley, à bord d'un mecha de plusieurs mètres, et la reine-mère, cette suite délivre largement la marchandise. Pourtant, à aucun moment, James Cameron ne dénature le matériel d'origine.

 Sigourney Weaver, James Cameron dans Aliens le retour (Photo Christophe L)

Toutefois, cette suite est peu comparable à son modèle. C'est aussi un épisode qui divise les fans. Par exemple, certains lui reprocheront d'être trop différent du premier et de sombrer dans le film d'horreur musclé et décomplexé.
D'autres évoquent carrément le meilleur volet de la série. En tout cas, pour ma part, c'est l'épisode le plus abouti.

Le design et le soin apportés aux décors sont stupéfiants. Ensuite, James Cameron continue d'approfondir son héroïne principale.
En un sens, Ripley est plus que jamais rattachée à l'alien. Après avoir survécu à l'explosion du Nostromo, la jeune femme est recueillie à bord d'une agence spatiale. Premier choc, et pas des moindres, Ripley a dormi pendant plusieurs décennies.

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A peine remise sur pied, elle doit repartir pour une nouvelle mission d'extermination. Une fois sur place, elle se prend d'affection pour une petite fille, Newt.
Parallèlement, elle doit reprendre son costume de guerrière et affronter toute une armada d'extraterrestres belliqueux.
C'est aussi la première fois que la reine-mère apparaît. C'est un ennemi puissant, coriace et sans aucun remords.

On retrouve alors certains éléments présents dans le premier opus. Visiblement, les aliens semblent intéresser de très près l'armée pour une nouvelle guerre.
Encore une fois, Ripley et les marines sont envoyés et sacrifiés au combat. En dehors de Sigourney Weaver, on retrouve également Michael Biehn (que j'ai déjà cité), Paul Reiser, Bill Paxton et Lance Henriksen.
Ensuite, James Cameron n'oublie jamais ses personnages secondaires.

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Si les marines sont assez caricaturaux (mention spéciale à Vasquez, une femme soldat, parfait cliché de la guerrière sans peur et sans reproche), la relation qui se noue entre Ripley et Bishop, un androïde, est intéressante.
Bref, Aliens le retour peut se targuer d'appartenir aux meilleures suites jamais réalisées. Personnellement, je le préfère au premier.
Mais encore une fois, les deux films sont peu comparables.

Note: 18.5/20


Aliens, le retour (1986) (Bande annonce)


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