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Blueberry

Publié le 19 janvier 2012 par Olivier Walmacq

blueberry

genre: western
année: 2004
durée: 2h05

l'histoire: Initié par les indiens, Mike Blueberry, marshall à Palomito, tente de préserver l'équilibre entre deux civilisations. Tout bascule le jour où un tueur, Wally Blount, transforme la ville en brasier. Il est à la recherche d'un trésor indien. Blueberry part alors affronter Blount.

la critique d'Alice In Oliver:

Voilà une adaptation dangereuse et franchement casse-gueule d'une bande dessinée culte, j'ai nommé Blueberry, réalisé en 2004.
Jan Kounen se lance dans un exercice périlleux qu'il ne maîtrise absolument jamais. Dommage car le casting est au rendez-vous de ce western un peu zarbi: Vincent Cassel, Juliette Lewis, Michael Madsen, Djimoun Hounsou et Ernest Borgnine.

Malgré un casting de qualité, le film ne parvient jamais à passionner. Premièrement, même si le choix de Vincent Cassel pour interpréter le célèbre cowboy peut paraître pertinent, l'acteur français se révèle complètement à côté de son personnage !
Mais Vincent Cassel n'est pas entièrement responsable de la déroute de ce western totalement râté et franchement mauvais.

En vérité, tout le problème réside dans les choix scénaristiques de ce western qui se veut original et différent. Le souci repose sur le script en lui-même.
En résumé, Blueberry devient un cowboy torturé après avoir tué accidentellement une prostituée dans les bras de son pire ennemi.

Un ennemi que le cowboy retrouve bien des anneés plus tard. Ce dernier a pour ambition de mettre la main sur une sorte de "trésor" indien et sème la terreur dans la petite ville de Palomito. Ensuite, tout le côté initiatique de l'entreprise est franchement grotesque. Blueberry devra boire quelques breuvages nauséabonds (à l'image du film) pour tuer son pire ennemi: le film suit alors les délires d'un héros en proie à un passé douloureux.
Une transe totalement ridicule, prétentieuse et nous faisant part des démons intérieurs du héros. En résumé, Jan Kounen signe un western rempli de bonnes intentions. Apparemment, le cinéaste semble avoir été influencé par El Topo, un western initiatique réalisé par Alejandor Jodorowsky. 
Malheureusement pour lui, Jan Kounen n'est pas Jodorowsky. Non vraiment, je ne vois pas quoi sauver de cette grosse bouse.
Un très, mais alors, un très mauvais film.

Note:

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