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[Le film du mercredi] : Splice

Publié le 26 janvier 2012 par Kokiri081187 @DENISLaurent

   Film à gros budget de 2010, Splice a reçu un certain succès dans nos salles.
Ce film m’a marqué de part ses phrases issues du jargon de généticiens passé à la moulinette
et sa dimension malsaine qui ferai pâlir Human centipede (promis je regarderais le 2 et je
vous ferais partager l’expérience ^^).  Ce film a été réalisé par Vincenzo Natali  (Cube, Cypher, …)
où l’on remarquera la présence d’Adrien Brody (Le Pianiste, Prédators,…) et Sarah Polley (Mr. Nobody).
Avant de passer à mon jeu favoris : décodons la Science vu par le cinéma (je dis ça mais mes élèves me harcèlent sur 2012…),
voici un synopsis provenant d’AlloCiné :

« Clive et Elsa sont des superstars de la science : ils ont réussi à combiner l’ADN de différentes espèces animales pour obtenir de fantastiques hybrides. Ils sont amoureux l’un de l’autre autant que de leur travail et veulent à présent passer à l’étape suivante : fusionner de l’ADN animal et de l’ADN humain. Lorsque le laboratoire pharmaceutique qui les finance refuse de les soutenir, Clive et Elsa décident de poursuivre leurs expériences en secret. Ils créent Dren, une créature étonnante dont la croissance rapide la fait devenir adulte en quelques mois. Alors qu’ils redoublent d’efforts pour préserver leur secret, leur intérêt scientifique pour Dren se mue peu à peu en attachement. Dren finira par dépasser les rêves les plus fous du couple… et leurs pires cauchemars. »

Et le petit trailer qui va bien avec :

<iframe width= »560″ height= »315″ src= »http://www.youtube.com/embed/QI7fwUiSmMM » frameborder= »0″ allowfullscreen></iframe>

Je ne vous dirais pas où il  va « placer » son éthique, yerk.

Pourquoi ce film a sa place dans ScientiGeek :

   Surfant sur la vague des organismes génétiquement modifiés, ce film traite des dérives possible de la génétique (se reporter
à Bienvenue à Gattaca qui traite plus justement le sujet). Mais là où le bas blaisse, c’est les moyens employés par ces prétendus
créateurs d’organisme crée par la polymérisation de gènes de toutes les espèces vivantes (bon point, ils ont pensé aux végétaux).

Dès les premières minutes, les confusions entre gènes et chromosomes apparaissent : « Je n’arrive pas a fixer le chromosome humain, Mouaf Mouaf Mouaf !
Tu n’as qu’à utiliser une ligase ».
On ne cherche pas à fixer un chromosome dans le postulat du film, mais d’agglomérer différents gènes ensemble pour créer de nouveaux chromosomes (choses idiotes car nous
possédons des chromosomes en commun avec différentes espèces animales. Mais le pire est la mauvaise utilisation du terme de ligase, c’est comme si je demendais à Kokiri (gloire au chef)
lors de mon déménagement : « Hum je n’arrive pas a fixer mon étagère, Mouaf Mouaf Mouaf ! Tu n’as qu’à utiliser un marteau ». Le terme est utilisé en dehors de son cadre d’application et
manque ainsi sa pertinence.

Mais bon ce n’est que du cinéma mais quand on voit la notion de la dispersion d’un virus aboutissant à la disparition de la majorité des êtres humains sauf les quelques individus sélectionné
par un caractère avantageux par cette pression sélective dans le dernier Planète des Singes. On a le droit d’espérer que parmi les milliers de dollars dépensé pour le film, un consultant
scientifique ne ferait pas de mal (Kof! 2012, Kof!).

Mais le fait le plus admirable est l’omnipotence du gène humain, le film présente deux type d’expérience :

- mélange de gène : animal + végétal =

[Le film du mercredi] : SpliceUne bouillie informe (pourquoi pas)

- mélange de gènes : animal + végétal + Homme (non nous sommes pas des animaux…) =

[Le film du mercredi] : SpliceTa-dam : un être humanoïde !

Vous pourrez contempler la beauté de l’anthropocentrisme génétique cinématographique qui affiche la toute puissance des gènes humains qui transcendent
et dominent le génome animal et végétal.

De plus le film va, après la demi heure « scientifique », jouer sur le thème du désir / amour / compassion / peur du créateur face à sa créature et de l’impact
de cet apprentissage à un être génétiquement divin qui réagira en conséquence.

Je finirais en vous conseillant d’aller plutôt regarder Human Centipède, où le scientifique est peut être fou, mais au moins il respecte l’approche scientifique
dans la création de sa créature.

Note du Dr.Zoidberg : 1 / 5 Moyenne presse faite par AlloCiné : 3.2 / 5 Moyenne des fidèles d’AlloCiné : 2.6 / 5

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