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Social Commerce : état des lieux et enjeux du F-commerce

Publié le 31 janvier 2012 par Stonepower @stonepower13

le f-commerce avec stonepowerLe social commerce est présenté comme l’une des tendances majeures du e-commerce à suivre en 2012. Ce n’est pourtant pas une nouveauté puisque le social commerce est né au siècle dernier avec les avis clients, les forums ou encore les sites sur lesquels les internautes sont directement impliqués dans la création du produit.

Avec le développement des médias sociaux, de nouvelles opportunités apparaissent pour les marques. Facebook, qui compte 25 millions d’utilisateurs en France, apparaît alors comme le porte drapeau de ce nouvel eldorado du e-commerce.

Le social commerce ? Déchiffrage et états des lieux

Le social commerce consiste à utiliser le potentiel des médias sociaux à des fins commerciales. L’un des objectifs du « social shopping » est de reproduire en ligne l’expérience vécue en magasin : faire du shopping entre amis et bénéficier de leurs conseils et recommandation.

Selon une enquête menée par Olimeo.com, si 57% des internautes lisaient les avis des consommateurs en 2008, ils sont aujourd’hui 91% à penser que ces commentaires sont le vecteur n°1 dans leur décision d’achat. L’impact des recommandations sur un produit ou un service prend de plus en plus d’ampleur et confirme le potentiel que représente l’appropriation du social commerce par une marque.

Alors… faut-il y aller ? et surtout comment y aller ? Sans stratégie, l’outil n’est rien !

F-commerce : intégrer une couche sociale à un dispositif marchand

Si il est aujourd’hui possible d’intégrer un F-store sur une page fan, c’est à dire de donner à l’internaute, via une application, la possibilité de consulter et d’acheter vos produits sans quitter l’interface de Facebook, le F-commerce ne se résume pas à dupliquer son catalogue sur Facebook en considérant le réseau simplement comme un nouveau canal de ventes. Ce dernier n’est qu’une étape de votre stratégie social commerce.

La vente directe sur Facebook n’est pas une finalité.
Une stratégie social commerce permettra avant tout de générer du trafic sur votre site web, de recruter des fans, d’animer votre communauté et de générer de l’engagement, de l’interaction, de la viralité autour de vos produits, de votre marque.

Facebook propose aujourd’hui de nombreux outils pour faciliter la découverte, le partage et la vente de produits et de service, notamment en facilitant le bouche-à-oreille et les échanges entre membres. Facebook apparaît donc comme un nouvel outil du marketing de la recommandation. Du bouton « j’aime » sur les fiches produits d’un site au F-store, un vaste choix de leviers peuvent être mis en place pour explorer le potentiel du F-commerce.

La première étape d’une stratégie F-commerce est de se focaliser sur son site e-commerce et d’y ajouter une couche sociale.

Open graph et plug-ins sociaux

« La puissance de l’Open Graph réside dans sa capacité à créer un Web plus intelligent, personnalisé, qui tire le meilleur de chaque action effectuée » expliquait Mark Zuckerberg en avril 2010.

Concrètement, l’Open Graph permet à un site tiers d’interagir avec Facebook. Il apporte un sens sémantique au contenu des pages et les rends ainsi compréhensible par le réseau social à l’aide de balises spécifiques à rajouter dans le code HTML.

Social Commerce : état des lieux et enjeux du F-commerce

L’Open Graph donne ainsi la possibilité aux utilisateurs de Facebook d’interagir en permanence avec les contenus présents sur des sites tiers via des applications d’un nouveau genre. Ce qu’ils regardent, écoutent, lisent s’affiche en temps réel sur leur timeline. Le contenu peut même venir alimenter de manière intelligente les centres d’intérêts de leur profil.

L’Open Graph permet ainsi à un site de proposer une expérience de navigation « unique » et personnalisée à chaque visiteur.

Les plug-ins sociaux, quant à eux, permettent de :

  • Favoriser la viralité de vos contenus grâce aux boutons Like et Send (partage) et à l’outil Comment (gestion de commentaires).
  •  Inciter à la découverte grâce aux flux d’activité de la communauté et de la page fan.
  • Associer l’identité réelle Facebook de vos visiteurs à votre base d’utilisateurs.

Une fois votre communauté engagée et votre site devenu Facebook friendly, pensez aux F-stores !

Le F-sotre une étape dans une stratégie de F-commerce

Si elle ne se contente pas de dupliquer votre catalogue sur le réseau social, une boutique sur Facebook vous permettra de valoriser vos fans, d’accompagner un lancement et de créer l’évènement.

Quelles sont les particularités que doit offrir votre f-boutique ?

  • Des exclusivités réservées à vos fans
  • Des bons plans en avant-première
  • Des promotions
  • Des produits en série limitée.

Quelques chiffres sur le F-commerce

La première transaction sur Facebook remonte à 2009 aux Etats-Unis. L’initiative émanait d’un site de vente en ligne de fleurs.

Depuis, les incursions marchandes sur ce réseau se multiplient et le simple fait de positionner un bouton « j’aime » en post achat augmenterait de 2,5 le taux de conversion en vente (selon une étude réalisée par l’agence KRDS).

Comme toutes les nouveautés, les tendances annoncées sont en contradiction les unes avec les autres. Pour Forrester et GSI, moins de 2% des commandes trouveraient leur source dans les réseaux sociaux (5 et 7% quand il s’agit d’offres promotionnelles). Alors que Booz&Company, estime que le Social Commerce devrait atteindre un CA global de 30 milliards de dollars d’ici à 2015 (x6 par rapport à 2010), et Facebook devrait être à l’origine de la majorité de ces transactions.

Il n’en reste pas moins vrai qu’un contenu partagé par un utilisateur sur Facebook génère en moyenne 20 visites parmi ses amis et que les liens Facebook représentent 38% du trafic référent sur internet.

Social Commerce : état des lieux et enjeux du F-commerce

Bien entendu, le F-commerce ne représente pas à lui-seul l’avenir du e-commerce. Mais Facebook représente des millions de membres qui se rendent tous les jours sur le réseau (60% s’y connectent tous les jours) pour lesquels plus encore que pour d’autres cyberacheteurs :

  • l’achat en ligne est de plus en plus vulgarisé
  • le commerce en ligne ne doit plus réellement se distinguer du commerce physique en termes d’expérience.

Enfin, le succès du social commerce résidera sans doute sur la multiplication d’initiatives bien construites des e-commerçants. Une étude réalisée pour E-commerce Magazine par Lightspeed Research révèle en effet que, durant ces 12 derniers mois, seules 18 % des personnes interrogées avait déjà procédé à un achat via un réseau social, mais simplement parce que la plupart ignoraient que cela était possible.

Sources : Le Journal du Net, athomedia, info e-commerce, frenchweb, Social commerce de Julien Chaumont, e-commercemag.fr


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