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Paradis artificiel

Publié le 23 février 2008 par Frenetik
undefined Un frisson me parcours l'échine,  léger engourdissement.

Les couleurs qui m'entourent deviennent électriques, imperceptibles,  scintillantes. 

Mes gestes sont plus vifs, ma vue plus perçante.

Un album de Soft Machine écouté mille fois tourne sur la platine. J'ai l'impression de le découvrir, d'entendre ce saxo pour la première fois. En me concentrant un peu j'arrive à écouter séparément chacun des instruments.

Progressivement je me détache, jusqu'à me perdre  à des années lumières.

Mon cerveau entre en ébullition, un nombre incalculable de données m'assaillent.

Tout est différent, le poster aux couleurs psychédélique danse en trois dimentions, chaque cigarette fumée scuplte des personnages volatiles qui meurent dans l'obscurité. Les murs qui nous entourent se resserent peu à peu.
Aux petites heures , le soleil entame sa course folle, personne n'a dormi, le silence s'est installé. De nos yeux grand ouverts jaillissent des jets de lumière.
Après une courte sieste, difficile, agitée, les esprits engourdis reprennent le dessus, le physique est plus douloureux, seule satisfaction, ce stress qui je trainais depuis des mois a disparu, je me sens léger.


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