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L’accompagnement de fin de vie en EPADH

Publié le 22 décembre 2011 par Brigitte031 @coatche

Nous, soignants , infirmières, surtout aide soignants et agents de service en maison de retraite, sommes les plus présents lorsque la fin de vie approche. Nous sommes confrontés à ces moments difficiles, surtout que les personnes arrivant à ce stade nous les avons connu, accueillie et vécu avec elles sur un temps plus ou moins long.

Il faut admettre que nous ne sommes pas formés aux accompagnements de fin de vie.

Dans ces situations délicates il faut faire face. L’organisation du travail qui privilégie les soins et le relationnel n’inclut pas le moment de fin de vie. D’où un bouleversement important.

Nous devons faire appel quelquefois à une équipe de soins palliatifs qui est une équipe mobile qui a pour mission de soulager les douleurs et améliorer au mieux la qualité de fin de vie.

Le médical joue un grand rôle à ce moment là pour la douleur tout en respectant la dignité de la personne âgée.

Quand aucune amélioration n’est possible il faut éviter l’acharnement thérapeutique.

Nous et l’équipe devront accompagner la famille qui est dans cette phase de deuil. Le respect de la religion est aussi à prendre en compte.

La grande question est : quels soins palliatifs pour une personne d’un grand âge ? Jusqu’où soigne t’on?

Ces questions soulèvent de grands dilemmes. Il faut préserver ce qu’il peut rester de qualité de fin de vie. Quand les doutes sont là, le dialogue avec le médecin traitant avec la famille et l’équipe soignante permet de prendre les bonnes décisions.

En général en EPADH nous avons des objectifs qui sont de :

  • soulager la douleur,
  • laisser la personne dans son cadre de vie, éviter les transferts inutiles
  • assurer au mieux son confort
  • l’alimenter et l’hydrater , si bien sûr c’est possible et si aucun arrêt alimentation n’est prescrit
  • favoriser l’approche de la famille
  • essayer de maintenir la communication, verbale ou autre.

L’attitude la mieux adaptée est en fonction de chaque personne pour diminuer le désarroi.

En conclusion je dirais qu’il faut soigner et accompagner jusqu’au bout, rester humble et humain quand on ne peut plus guérir.

Si vous désirez avoir un complément informations cliquez sur le lien suivant pour télécharger gratuitement un PDF:Mission fin de vie et accompagnement 


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