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the mist / brume

Publié le 08 mars 2008 par Dst

themist2.jpgtitre : the mist/brume

réalisateur : franck darabont

genre : brouillard tueur avec monstre

année : 2007

note : 10/10

je vous en avez parlais dans une précédente news, je vous avez mis la bande annonce, voilà enfin la critique de the mist.

Brume. en voilà une nouvelle de sir king. ce fut l’une des nouvelles par laquelle je découvrit stephen king. pour moi c’est d’ailleurs sûrement l’une de ses meilleures nouvelles jamais écrite à ce jours. alors quand j’ai su quelle allez être adapter, j’étais fou de joie. en encore plus quand j’ai su que c’était franck darabont qui s’en occupé. car il est un des rares réalisateur a savoir retranscrire tout ce qu’il y a dans les oeuvres du king. souvenez vous de la ligne verte et des évadés. pour autant, après la pitoyable adaptation de désolation (certes pas du même réalisateur) et le fait que c’était la premier vrai incursion du metteur en scène dans le genre fantastique, on était en droit aussi d’être un peu septique.

the-mist-monster.jpg

alors, darabont allez arriver à se mettre au niveau de la nouvelle? aujourd’hui je ne peut dire qu’une chose, je n’ai pas à être déçu d’être aller voir ce film, car le film est en tout point supérieur à la nouvelle.

l’histoire est simple mais efficace. un groupe de personne se retrouve cloîtrer dans un supermarché après qu’une étrange brume aussi mystérieuse que meutrière se soit abattu sur leur ville. les gens, à l’intérieur, devront se battre contre les choses de la brume mais contre aussi eux même.

le film débute sur le personnage principal peignant roland de la tour sombre de la manière même dont stephen king s’est représenter le personnage : clint eastwood dans le bon la brute et le truand; ce n’est d’ailleurs pas la seule référence au cycle. ATTENTION SPOILER NE PAS LIRE CE QUI SUIT SI VOUS NE VOULEZ PAS VOIR UNE PARTIE DE L’INRIGUE DEVOILE : il y a aussi les portes, les mondes parallèle et surtout la brume est finalement assimilé comme les ténèbres vaadash qui jalonne le cycle de la tour sombre. FIN DU SPOILER.

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Passé une tempête et après 10 minutes le film commence vraiment. et là il tien largement les deux heures sans qu’on s’ennuie. tout d’abord la brume est vraiment impressionnante. réaliste et opaque, elle créer une véritable tension. et pourtant pendant une grande partie du film on a pas l’impression qu’elle est le centre de l’histoire. le vrai centre de l’histoire est les personnages. et c’est assez rare pour être signalé. pendant une grande partie, le film s’attache a développer les personnages et à montrer comment l’être humain réagit face à des situations extrêmes qui défit ses limites de la rationalité. certain tiennent le choc, d’ailleurs pète un câble et d’autre se rattache à la religion.

la religion justement. ellle est présente tout le long du film. mais pas à la manière de désolation, du style préchi-précha. non. ici elle est critiquer dans sa forme la plus extrémiste. quand toute personne perd là raison et se rattache à la religion il y a toujours un risque de dérapage. chose qui arrivera dans le film, avec une femme folle qui se prendra pour le messager de dieu face à l’irrationnel.

et la brume? la brume joue parfaitement son rôle. on le voit pas tout le temps, mais on sent sa présence, sa force et son potentiel de destruction. elle attire (les gens n’arrête pas de la regarder) mais elle fait peur. le film arrive à canaliser l’ensemble pour produire des scènes chocs. d’ailleurs des scènes horrible ou gore, il n’y en a pas vraiment. un peu de sang par ci ou par là, quelques monstres, mais guère plus étant donné que la brume se suffit à elle même. par contre les scènes de tension sont réelle et même le spectateur sur les nerfs.

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le scénario est donc intelligent et tire très bien partie de toute les différentes situations. en même temps avec une base aussi bonne que la nouvelle, il était difficile de faire mauvais. d’ailleurs, le scénario respecte très bien la nouvelle tout en lui amenant quelques scènes supplémentaire qui ne la trahisse pas mais qui, au contraire, relève et améliore le scénario général. le meilleur exemple? la fin. alors que la nouvelle se termine sur le personnage principal croisant un monstre géant, le film continue après. pas gratuitement non. il continue sur ce qu’est le vrai coeur du film. la réaction des gens face à l’impression d’impuissance et échec. cela permet de nous offrir une fin très loin de l’ happy end général des films américain. une fin percutante, sombre et qui marque véritablement le spectateur à la fin de la projecteur. au générique, et rien que par cette fin totalement inattendu, franck darabont laisse le spectateur KO et effrayé par la nature humaine.

une petite note pour la musique. fais de bruit et guère de mélodie, la musique sert parfaitement le film et la musique de fin si elle peu paraître un peu pompeuse renforce une séquence finale qu’on avait pas vu aussi poignante dans un film depuis bien longtemps.

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tout est donc parfait dans ce film? hélas non. mais les défauts ne sont pas trop important. alors oui les monstre en image de synthèse ne sont pas tip-top. ils font un peu cheap et gâche un peu l’ensemble (surtout à la fin quand on voit le monstre géant). et si darabont sait créer une ambiance, il a encore quelque plan qui font téléfilm. niveau acteur, si correcte. pas géniaux, mais pas mauvais non plus, ils ne desservent pas l’histoire mais ne la relève pas non plus par leur interprétation.

mais dieu pourquoi une telle note alors? car avec 30 jours de nuit, the mist est sûrement le meilleur film fantastique de cette année et que la fin est parfaite et qu’elle fait oublier complètement les quelques défauts minime du film. il mérite parfaitement un 10/10. ce film est extraordinaire et je conseille à tout le monde d’aller le voir.

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