Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole de François Hollande, a réagit ce vendredi sur Europe 1 aux propos de Nicolas Sarkozy tenus lors de son premier meeting mercredi 15 février, lesquels accusaient François Hollande de mentir aux Français "matin et soir".
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Sarkozy pousse les Français "vers l'abstention" par Europe1fr
La porte-parole de François Hollande explique: Nicolas Sarkozy "a sans doute intérieurement conscience de sa responsabilité" dans le fait "que la France est ravagée" par "une crise économique, une crise sociale, une crise des valeurs morales". L'admettre rendrait difficile à justifier sa nouvelle candidature, en conséquence de quoi " il est dans le déni et l’agressivité".
Finance créatrice et finance nocive
Najat Vallaud-Belkacem poursuit en expliquant les propos de François Hollande tenus lors d'une interview au quotidien The Guardian: il faut distinguer entre "la finance entendue comme le fait pour les banques de faire crédit aux petites et moyennes entreprises pour créer de l’activité" et "la finance nocive, la finance toxique, la finance des spéculateurs". Puis "aujourd’hui nous sommes des socio-démocrates, c'est- à-dire que nous considérons que avant de redistribuer la richesse il faut la créer".
La transition écologique
A la question du maintien de l'engagement à faire fermer la centrale de Fessenheim, Najat Vallaud-Belkacem réaffirme l'intention de François Hollande: "il faut s’engager dans la transition écologique" et rappelle que selon une majorité d'économiste, la croissance verte est "un gisement de plusieurs centaines de milliers d’emplois".
Une campagne tirée vers le bas
Enfin la porte-parole a exprimé son anxiété quant à la tournure agressive que prend la campagne: "tirer la campagne vers le bas, avec les petites phrases, avec les dénigrements permanents, ce n’est pas rapprocher de la politique les Français". Ainsi pour elle, Nicolas Sarkozy cherche à "dégoûter les Français de la politique, à leur dire tout et n’importe quoi, et à les pousser vers l’abstention".
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