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2020 Texas Gladiators

Publié le 19 février 2012 par Olivier Walmacq

2020 Texas G

Genre: science fiction, post-apocalyptique (interdit aux - 12 ans)
Année: 1983
durée: 1h35

l'histoire: Suite à une guerre nucléaire, le monde est devenu un vaste désert dominé par les bandits et mutants en tout genre. Pourtant, une communauté coule des jours heureux près d'une centrale nucléaire dont les bâtiments ont été réaménagés. Mais un nazillon, Blade One cherche à mettre la main sur ce nouveau complexe.

la critique d'Alice In Oliver:

Il ne faut pas l'oublier: le premier Mad Max, réalisé par George Miller, influencera toute une gamme d'ersatz fauchés dans les années 80.
Au hasard, nous citerons 2019 après la chute de New York, Le Gladiateur du Futur ou encore Les Nouveaux Barbares.
A cette époque, le genre post-apocalyptique est en plein essor. Le cinéma bis à l'italienne se chargera largement d'exploiter un filon particulièrement rentable.

2020 Texas Gladiators, réalisé par Joe D'Amato en 1983, appartient donc à cette catégorie de nanar fauché.
A tel point que l'on pourrait évoquer une série Z qui doit composer avec les moyens du bord, soit trois francs six sous.
Evidemment, une telle affiche et un tel titre font rêver.

2020_Texas_Gladiators_1

La jaquette de 2020 Texas Gladiators annonce la couleur. Les punks, les armes à feu et les grosses bastons feront partie du menu fretin.
Hélas, pas le moindre punk à l'horizon. Certes, on verra bien quelques bikers tenter des pirouettes improbables sous le feu des balles.
Oui, Joe D'Amato, qui sévit ici sous le pseudo de Kevin Mancuso, accumule les séquences d'action et de viol.

Hélas, Joe D'Amato, qui est surtout connu pour avoir signé des films érotiques et pornos, n'est pas George Miller, et signe une sorte de Mad Max du pauvre.
2020 Texas Gladiators multiplie les invraisemblances. Premièrement, l'action est sensée se situer dans un monde ravagé par une guerre nucléaire.
Or, certaines séquences nous montrent des forêts et des endroits verdoyants et étrangement boisés.

2020_Texas_Gladiators_3

Pour le reste, le décor est évidemment minimaliste. La plupart des scènes de tuerie se déroulent dans le désert du coin.
Au niveau du scénario, pas grand chose à signaler non plus. Quelques texas rangers doivent affronter un nazillon sur le retour, un certain Black One.
A partir de là, 2020 Texas Gladiators multiplie les séquences musclées, l'ensemble étant particulièrement grotesque.
En résumé, on nage davantage du côté de Bud Spencer et de Terence Hill que du côté violent et nihiliste de Mad Max.

Note: 01/20 (pour l'affiche grotesque)
Note nanardeuse: 16/20


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