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6279 milliards de dollars et la "théorie du complot"

Publié le 20 février 2012 par Jean-Marie Le Ray
Billet de réflexion réunissant les 6000 milliards de dollars d'un côté, et les 279 milliards de dollars de l'autre (quand bien même les deux affaires n'ont peut-être rien à voir), écrit uniquement pour répondre à quelques réactions qui sont, de mon point de vue, au mieux peu avisées et au pire complètement débiles, mais surtout pour exposer une bonne fois ce que je pense de la facilité désarmante avec laquelle l'opinion publique se laisse manipuler en démocratie, à son insu de son plein gré, une manipulation qui se décline autour de deux pôles, aussi indissociables que le yin et le yang, ou, si vous préférez, que les deux faces d'une même médaille :
  1. la désinformation et la propagande scentifiquement organisées par le pouvoir et complaisamment relayées par les médias sous contrôle ;
  2. la passivité silencieuse, indifférente, égoïste, complice et coupable des masses qui ingurgitent tout ce qu'on leur fait gober sans le moindre esprit critique.
J'ai déjà eu l'occasion de dire que « la démocratie, ça se mérite », or malheureusement ces piètres réactions, aussi injustifiables au plan intellectuel que citoyen, m'induisent de plus en plus à penser que la plupart de mes concitoyens méritent la merde dans laquelle nos gouvernants nous font patauger, quand elle ne nous ensevelit pas...
Non pas que je pense être au-dessus de la masse, loin de moi cette idée, mais au moins j'essaie de me battre avec les moyens à ma disposition, qui sont les mêmes que ceux du voisin : une capacité illimitée de s'informer sur tous les sujets, grâce à Internet, pour tenter de me forger ma propre opinion sur les faits, qui n'est presque jamais celle qu'on voudrait que je me forge en me canalisant gentiment sur les rails d'une information formatée, conforme aux vues du Truman Show planétaire mis en place par tous les pouvoirs politico-économiques.
Mais arrêtons-là cette tirade lasse, après tout que chacun/e croit ce que bon lui semble, par contre ça me gonfle énormément lorsque quelqu'un pense répliquer à mes billets, en général plutôt fouillés et argumentés, par deux ou trois lieux communs laconiques et vides de sens. Du genre :
Oui, on m'a signalé ce blog pour cette série de posts. Il dit quelques trucs intéressants (...), mais le ton nettement « théorie du complot » lui fait perdre sa crédibilité.
Alors voilà ! Les intégralistes de la "théorie du complot" ont encore frappé ! J'ai écrit à ce jour plus de 25 billets sur cette histoire, en lisant pratiquement tout ce qui en a été publié en trois langues, en analysant cette masse d'infos pour en relever les incohérences, poser des questions, chercher des réponses, etc.
À noter que je n'ai jamais rien affirmé de tranché, pour la bonne et simple raison que je n'en sais rien, j'ai juste dit, et je le répète :
Au fil du temps, de tout le temps passé à faire des recherches et à écrire sur ces 134,5 milliards de $, je me suis forgé la convinction suivante : ces titres sont vrais ! 
C'est une simple théorie, étayée par de nombreux faits résumés ci-dessus, et il n'est question ni de complot ni de conspiration.
En faisant référence aux seuls 279 milliards de dollars, que ce soit clair pour l'instant, mais je ne vois pas en quoi cette conviction personnelle, s'appuyant sur de nombreuses infos et sources sérieuses, allez relire tout ce que j'ai écrit là-dessus, autorise le premier nul venu à affirmer du haut de sa suffisance que cette "simple théorie personnelle" est une "théorie du complot".
Les affirmations aussi inutilement péremptoires que basées sur du vent ont le don de m'énerver, que voulez-vous, il en serait tout autrement si quelqu'un reprenait mes arguments, un à un, en me démontrant en quoi ils sont faux, voire ridicules. Je suis tout ouïe, car contrairement aux pédants qui osent prétendre tout et le contraire de tout sans rien argumenter, je ne demande qu'à être démenti.
Mais je ne peux pas accepter ni me contenter de l'information officielle, qui tombe du haut sans jamais prouver quoi que ce soit, si ce n'est par grâce divine...
Exemple, dans cette nouvelle affaire des 6000 milliards de dollars, je ne me risquerais pas à dire d'emblée que les bons sont vrais, mais la précipitation unanime de la presse qui martelle le même refrain à l'envi sans fouiller l'info, en reprenant presque toujours les dépêches d'agence tout juste brodées par les petites mains de pigistes mal payés, m'empêche tout autant d'affirmer de prime abord, sans sourciller, qu'ils sont faux.
Il me semble d'ailleurs que sur le sujet les américains sont plus critiques que nous, puisqu'une source aussi sérieuse et reconnue que ZeroHedge ne manque pas de s'interroger, notamment sur la question des coffres (c'est moi qui graisse) :
While there is precious little in terms of detail coming out of the latest and literally greatest "fake" bond story in history, the BBC has been kind enough to release the pictures of the boxes that the supposedly fake bonds were contained in. While we reserve judgment on the authenticity of the bonds, what we wonder is whether the boxes were also fake. Because while we can understand why someone would counterfeit the Treasury paper itself, what we don't get is why someone would go the extra effort to also create a "fake" compartment in which to store it. In this case a compartment that is property of the "CHICAGO FEDERAL RESERVE SYSTEM." Perhaps Fed uberdove and Chicago Fed President Charles Evans will be kind enough to explain why Versailles Treaty Chicago Fed crates are floating around in Europe (and filled with $6 trillion in supposedly fake bearer bonds)?
En clair, si l'on admet facilement que des bons peuvent être contrefaits, on se demande pourquoi des faussaires s'embarqueraient, en plus, dans la contrefaçon de coffres qui appartiendraient au Système de la Réserve Fédérale de Chicago. Dont les autorités compétentes pourraient peut-être se donner la peine d'expliquer pourquoi de tels coffres se baladeraient dans la nature...
Mais poursuivons avec la même info, côté italien.
D'une part, après la saisie, un carabinier du Ros avait déclaré :
Le résultat de cette saisie est incroyablement surprenant, autant pour l’énormité de la valeur des faux bons que pour la facture remarquable des trois coffres... 
(Questo è un risultato incredibilmente sorprendente, sia per l’enormità del valore dei titoli di stato falsi, sia per l’accurata manifattura delle tre casse.)
Tandis qu'une autre source aurait confié à Reuters :
Les coffres étaient soigneusement contrefaits pour ressembler le plus possible à ceux de la Federal Reserve... 
("Le casse erano accuratamente contraffatte per assomigliare il più possibile a quelle della Federal Reserve", ha detto la fonte.)
Cherchez l'erreur ! Car vrais ou faux, dès lors qu'ils sont soigneusement contrefaits pour ressembler le plus possible à ceux de la Federal Reserve, cela veut bien dire ce que ça veut dire : que des VRAIS coffres existent, en tous points semblables, et qu'ils sont la propriété de la Fed.
Nous revoici donc au questionnement de départ soulevé par les américains : « Les responsables de la Fed pourraient peut-être se donner la peine d'expliquer pourquoi de tels coffres se baladeraient dans la nature... », et, ajouterais-je, se donner la peine d'expliquer aux béotiens que nous sommes quels sont l'histoire et le cheminement des vrais coffres...
Car lorsque l'on voit ne serait-ce que quelques photos de coffres, coffrets, coffres-forts et tout ce que vous voulez, on se dit qu'ils ont quand même bon dos, les faussaires ! Idem pour les contrefaçons des billets Kennedy, qui n'existent pas officiellement, d'où la question totalement baroque à laquelle personne n'a encore fourni de réponse intelligente ni plausible :
Pourquoi des faussaires iraient-ils jusqu'à falsifier des bons qui n'existent pas, qui n'ont jamais existé, qui n'existeront jamais ! Le faux absolu, en quelque sorte. En déployant des moyens pour le moins extraordinaires, en enterrant des valises, des coffres et des coffrets pendant des décennies, probablement dans l'espoir que le jour où tout cela serait déterré, par le plus grand des hasards, ils seraient enfin universellement reconnus comme les plus grands et plus clairvoyants faussaires de l'humanité. 
Ou les plus nuls, au choix. Pour tenter ensuite d'aller monnayer ces "faux absolus" auprès de banques et d'établissements financiers de tout premier plan ? Car n'oubliez pas que si la saisie des 6000 milliards a eu lieu en fin d'année dernière, les coffres sont quand même restés pendant près de 5 ans aux mains d'une société fiduciaire suisse, et je doute fortement qu'ils n'ont pas été utilisés pendant tout ce temps pour réaliser quelques opérations frauduleuses. La mafia n'est pas du genre à laisser dormir une telle richesse si longtemps sans rien faire.
Il y a un précédent récent en Italie : en août 2011, dans le cadre de l’opération Artù, les magistrats Sara Ombra et Nicola Gratteri ont saisi à la 'ndrangheta un bon d'une valeur nominale de 870 millions de dollars, émis 50 ans auparavant par ce qui était alors le Crédit Suisse, le 14 août 1961, au nom du dictateur indonésien Soekarno. Soit une opération de 39 milliards de dollars, en sommant les intérêts échus. Or les magistrats italiens écrivaient dans l'ordonnance de saisie :
Même si le Crédit Suisse nous a informé que le titre était faux, nous ne pouvons considérer cette réponse authentique car la banque avait tout intérêt à empêcher qu'il soit négocié. En revanche, les preuves rassemblées durant l'enquête nous portent à croire que le titre est vrai, car, durant les écoutes téléphoniques, aucun des personnages interceptés n'a jamais mentionné qu'il était faux, pas même lorsqu'ils parlaient entre eux, en indiquant au contraire que les établissements financiers impliqués avaient montré un réel intérêt pour négocier le titre, y compris après avoir effectué leurs propres contrôles préliminaires en activant des canaux parallèles pour en vérifier la véracité.
Étonnant, non ? Mais ce n'est pas tout, car le journaliste ajoute que l'on peut lire, page 40 de l'ordonnance :
Signalons parmi les sujets concernés l'ex-Administrateur délégué du groupe Unicredit [alors premier groupe bancaire italien], M. Alessandro Profumo, qui aurait également manifesté son intérêt pour négocier le titre, ce qui tend à prouver qu'il en aurait vérifié l'authenticité et l'aurait estimé fiable.
Un autre journal, le quotidien Live Sicilia, rajoute que M. Marco Massinelli, considéré comme l'un des meilleurs experts financiers et bancaires d'Europe, vice-président du Banco di Sicilia, dans le giron du groupe Unicredit, est sur écoutes lors d'une conversation avec Salvatore Mancuso, président de ce même Banco di Sicilia, le 3 dicembre 2009 :
M. Massinelli : - je voulais vous tranquilliser sur la question "Artù". J'ai eu aujourd'hui même une nouvelle confirmation sur l’attestation d'authenticité du …
Président Mancuso : - du titre 
M. Massinelli : - oui, une véritable post-vérification a été effectuée, à savoir…
Président Mancuso : - avec la banque, avec la banque 
M. Massinelli : - oui, une réelle vérification sur l'authenticité du titre
Président Mancuso : - mais eux, il… tu m'avais pas dit qu'il avait été contacté par un avocat pour faire une transaction ?
M. Massinelli : - si, il avait été contacté par plusieurs avocats qui lui avaient proposé plusieurs transactions.
Président Mancuso : - et donc, de toute évidence, il les connaît, ces avocats… 
M. Massinelli : - oui, on pourra se faire dire quels sont les noms 
Président Mancuso : - il les a rencontrés et donc il les connaît, non ? 
M. Massinelli : - oui, ils se sont rencontrés personnellement 
Président Mancuso : - OK
M. Massinelli : - OK, d'accord? 
Président Mancuso : - Ciao
Je vous rappelle que la conversation se déroule entre le président d'une banque et son vice-président, pas entre deux ploucs bourrés qui se racontent des brèves de comptoir...
J'arrête ici mais tout cela ne veut dire qu'une seule chose : que ce genre de titres existent bel et bien, et, par conséquent, qu'un marché existe bel et bien pour ce genre de titres !!!
Car selon le premier journaliste, la bande aurait même refusé une offre évaluée à 45% de la valeur nominale en la jugeant trop basse : pourtant, 45% de 870 millions de dollars, ça fait quand même 391,5 millions $ ! Le corollaire étant que des intermédiaires financiers de tout premier plan seraient disposés à payer une telle somme ... pour un faux titre, cela va de soi. :-)
Certes, il n'est pas donné aux gens du peuple de connaître ni de comprendre ces choses-là, mais comme le dit si justement Beppe Grillo : « Dites-vous bien que tout ce que vous ignorez est vrai... »
* * * Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin, pour vous parler d'une deuxième étrangeté, bizarre de chez bizarre : successivement aux premières dépêches sur la saisie des 6000 milliards de dollars, un "petit" détail est ajouté dont personne n'avait initialement parlé. Ces escrocs de mafieux auraient tenté de monétiser les faux bons, tenez-vous bien, pour acheter du plutonium auprès d'intermédiaires nigérians !!! Bloomberg dixit.
Là encore, les américains sont les premiers à réagir en analysant ce passage :
How would Nigeria get Plutonium? Plutonium can only be created in (typically) graphite pile reactors. Nigeria has a small (31KW) commercial miniature neutron source reactor (MNSR) designed by China Institute of Atomic Energy (CIAE). 
The whole thing sounds like a Nigerian email money scam.
Et en effet, si l'on se penche un peu sur la question, le plutonium, qui a servi pour réaliser la première bombe atomique, est rarement disponible dans les drugstores d'Abuja, mais plutôt produit dans le cœur des réacteurs nucléaires. Or je ne sache pas que le Nigeria soit particulièrement riche en centrales nucléaires. À moins que, là encore, il ne s'agisse de plutonium contrefait par des faussaires fluorescents, vous savez, ces petits hommes verts...
* * * Je pourrais développer d'autres arguments, mais je préfère conclure en revenant sur mon postulat de départ, à savoir la facilité désarmante avec laquelle l'opinion publique se laisse manipuler en démocratie, à son insu de son plein gré, une manipulation qui se décline autour de deux pôles :
1. la désinformation et la propagande scentifiquement organisées par le pouvoir et complaisamment relayées par les médias sous contrôle :
- Sans devoir remonter bien loin dans le temps, remémorez-vous l'attentat au pape "prophétisé" par un cardinal, que la presse dans son ensemble a liquidé sans le dire explicitement mais en le donnant à penser, qu'il s'agissait d'une info bidon véhiculée par un "journal de gauche" que le Vatican pouvait qualifier à bon droit de "délirante et ne correspondant à aucune réalité" !
Sauf à devoir reconnaître officiellement, dans la foulée, que pour autant qu'elle fût délirante, elle n'en était pas moins vraie...
- Ou encore en remontant un peu plus loin, mais pas trop quand même, cette interrogation prégnante :
QUESTION PRÉALABLE : MAIS QUE FAIT LA PRESSE ?
Ou est-il normal, après qu'un procès de plus de 1 000 milliards de dollars ait été formellement intenté le 23 novembre dernier contre, notamment, un gouvernement, un ex-chef de gouvernement, un corps d'armée, l'ONU, le secrétaire général de l'ONU, deux ambassadeurs, la fondation du forum économique mondial, etc., PERSONNE N'EN PARLE dans les médias mainstream ?
* * * 2. la passivité silencieuse, indifférente, égoïste, complice et coupable des masses qui ingurgitent tout ce qu'on leur fait gober sans le moindre esprit critique :
- à ma grande joie, quelqu'un a enfin daigné répondre à la question ci-dessus :
À mon humble avis de simple monsieur-tout-le-monde français, lisant tout ça sur le web : oui. 
On ne demande pas aux médias mainstream de relayer tous les procès engagés dans le monde, mais seulement ceux qui, pour une raison ou une autre, présentent un mimimum d'intérêt pour leurs lecteurs. En particulier, les actions "pittoresques" sont à trier avec soin.
Donc si j'en crois ce "simple monsieur-tout-le-monde français", cette affaire ne présentant aucun intérêt mimimum pour leur lectorat, les médias mainstream ont raison de rester silencieux puisque nul ne saurait leur demander de relayer les actions et les actus "pittoresques", à trier avec soin.
Ceci dit, ma soif de comprendre n'est pas épuisée pour autant, car qui décide qu'une saisie de 6000 milliards de faux bons n'est pas du tout pittoresque et digne d'être relayée sans la moindre analyse, tandis qu'un tel procès (parmi tant d'autres...) est tellement saugrenu qu'il ne vaut même pas la peine d'en parler ?
Je n'ai jamais songé entrer dans le mérite du bien-fondé de ce procès ou pas, je constate juste qu'il existe, et que le simple fait qu'il existe est une info en soi. Au moins autant que la saisie des 6000 milliards de soit-disant faux bons. Donc pourquoi claironner l'un, et taire l'autre ? Sur quels critères ? Purement numériques : 6000 milliards, oui ; 1000 milliards, non ? Décidés par qui, et pourquoi ?
Car si l'on fait abstraction un seul instant des incohérences nombreuses qui entourent ces affaires, au point de suggérer qu'il pourrait s'agir de gigantesques bidonnages, il n'en reste pas moins une demande centrale, cruciale :
De tels bons, de tels coffres existent-ils, oui ou non ?
Et tout ce qui en découle : histoire, origines, causes, implications, parcours, etc. etc.
Autant de questions que je me pose avec insistance depuis juin 2009, même si je n'ai pas encore obtenu de réponses catégoriques, sûres, transparentes, faisant autorité. Certains disent oui, certains disent non, et entre les deux des millions de personnes n'en savent foutrement rien. Moi y compris. D'après tous les éléments que j'ai pu rassembler (ceci est mon 27e billet sur le sujet), je suis fortement enclin à croire qu'ils existent, mais je n'en ai pas encore la preuve certaine, juste des indices. Un bon nombre d'indices, à vrai dire.
Pourtant ce qui me chagrine le plus, dans cette histoire, c'est moins de ne pas avoir de réponses, que de constater à mon corps défendant que la majorité de mes concitoyens ont renoncé depuis longtemps à se poser les vraies questions. Et pas seulement sur ces affaires, loin s'en faut. Ils préfèrent simplifier jusqu'à la caricature, pérorer des lieux communs, plutôt que tenter l'approfondissement, le discernement, la dialectique, la critique constructive, et ainsi de suite.
Or en démocratie, les citoyens ne doivent jamais cesser de s'interroger et de questionner le pouvoir, sur ses mensonges, ses tromperies, ses manipulations, ses corruptions, voire ses crimes, etc.
En démocratie, les citoyens ne doivent jamais cesser d'interroger les médias et leur demander des comptes pour avoir vendu leur indépendance - leur âme - au plus offrant.
Y renoncer, c'est renoncer à la démocratie.
Avec toutes les conséquences qu'on a sous les yeux aujourd'hui...
Jean-Marie Le Ray

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