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Chérie, nous avons été rétrécis

Publié le 23 février 2012 par Olivier Walmacq

Wayne Szalinski actionne involontairement sa machine à rétrécir alors qu'il est avec sa femme, sa soeur et son beau-frère. Ils vont essayer de s'en sortir pas aidé par leur enfants...

Chérie, nous avons été rétrécis

La critique de Borat:

Chérie, j'ai rétréci les gosses ayant très bien marché, une suite a été mise en production. Chérie, j'ai agrandi le bébé s'est révélé être une grosse bouse au final et on espérait pas trop revoir Rick Moranis en savant fou.
Malheureusement, les studios Disney s'y reprendront à trois fois mais de différentes manières. Tout d'abord via une série pour le moins naze et qui dura trois saisons mais sans l'acteur. Un troisième volet est sorti direct to VHS sous le nom de Chérie, nous avons été rétrécis et un court-métrage a été produit en vue de faire l'attraction Chérie, j'ai rétréci le public. Inutile de dire que nous allons parler du DTV. S
i Moranis est toujours de la partie (faut dire que depuis le second volet, l'acteur n'a plus fait grand chose), le reste du casting n'est plus présent voire remplacé.

Chérie, nous avons été rétrécis

"On se fait chier, non ?
-Oh ouuuuuui !"

Ainsi, on ne retrouve plus Marcia Stressman dans le rôle de sa femme mais une certaine Eve Gordon; ni les enfants remplacés par des marmots plus jeunes et qui n'ont plus le même nom. A croire que notre inventeur a fait des petits entretemps.
A noter qu'au générique, on peut voir une certaine Mila Kunis encore très loin de Black Swan. Comme je le disais plus tôt, Chérie, nous avons été rétrécis s'apparente plutôt à un téléfilm de part le fait qu'il a été fait exprès pour la vidéo.
Dean Cundey, dont c'est le seul et unique film, réalise ce troisième volet, fort d'une expérience de directeur de la photo chez Big John, Spielby ou Robert Zemeckis. Un mec qui s'y connait au niveau de la caméra.
A vrai dire, le défaut ne vient pas de la mise en scène (pas de doute vous êtes dans un téléfilm, mais l'ensemble reste bien shooté) mais bel et bien de son scénario totalement naze.

Chérie, nous avons été rétrécis

Comme le dit le titre, Szalinski, sa femme, sa soeur et son beau-frère se font miniaturiser par sa machine infernale. Le film revient donc à l'origine du concept de base, à savoir des gens se faisant rétrécir.
Néanmoins, au niveau de l'action, c'est du même niveau que le second volet donc lamentable. De plus, le fait que cela se passe dans la maison ne renforce en rien le danger, il le diminue même.
Le seul moment où nos amis sont réellement menacés c'est quand un cafard se ramène. L'insecte ne sera que très peu menaçant vu que nos amis ne le croiseront plus après! Néanmoins, les effets spéciaux restent corrects.
Le reste du film est pour le moins complètement naze, nos héros se retrouvant dans une voiture miniature avant d'atteindre le bac à linge.
Comme les jeunes sont cachotiers, ils n'ont pas dit à papa, maman qu'ils se feraient une petite teuf !

Une fête où on jette des livres, mange des nachos... Très passionnant tout ça. A certains moments, nos amis se retrouvent dans une sauce blanche (véridique ?!) ou essayent tant bien que mal de se faire entendre.
Tout cela se révèle passionnant c'est clair. Pas de doute, les scénaristes ne se sont pas fait chier, décalquant le même genre de situations que pour le premier mais en moins bien. Un film qui s'avère donc particulièrement paresseux.
Résultat: on fait très vite le tour de cet épisode bouseux. Même le pauvre Rick Moranis n'y croit plus du tout. Il offre une mine de déterré incroyable.
Il est loin le temps où il faisait le con dans SOS Fantômes... Stuart Pankin en beau-frère cabotinne comme pas possible.
Bref, niveau interprétation ce n'est pas ça non plus.

Un volet aussi inutile que répétitif et particulièrement naze.

Note: 2/20

Note naveteuse: 15/20


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