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Le Bon Fils

Publié le 28 février 2012 par Olivier Walmacq

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genre: thriller
année: 1993
durée: 1h25

l'histoire: Après la mort de sa mère et le départ de son père, le jeune Mark est confié à son oncle et à sa tante. Il sympathise avec leur fils, Henry. Mais ce cousin va bientôt se révéler sous un jour plus inquiétant.

la critique d'Alice In Oliver:

En 1993, Macaulay Culkin est âgé de 13 ans. L'acteur traverse alors une période difficile: l'adolescence. Désormais, l'acteur sait qu'il ne pourra plus jouer les gamins blaffards au cinéma, donnant une leçon à quelques cambrioleurs idiots de passage.
L'époque de Maman j'ai raté l'avion est donc révolue. Pour Macaulay Culkin, il est temps de changer son image.

Macaulay Culkin trouve donc un rôle à sa mesure dans Le Bon Fils, réalisé par Joseph Ruben. Ce cinéaste nous avait déjà fait le coup du beau-père psychopathe avec la première version de The Stepfather.
La famille des criminels s'aggrandit puisqu'il est question ici d'un gosse, Henry (Macaulay Culkin), totalement pervers et machiavélique.

En dehors de Macaulay Culkin, ce thriller réunit également Elijah Wood, David Morse et Wendy Crewson. Pour le reste, le scénario est de facture classique.
Attention, SPOILERS ! Après la mort de sa mère, Mark (Elijah Wood) est confié à son oncle et à sa tante. Il se lie d'amitié avec son cousin, Henry.
Pourtant, très vite, les choses dérapent.

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Henry le fait participer à des jeux interdits: il fume et s'amuse à tirer sur des biches (rires !). Pire encore, c'est Mark qui devient le principal suspect de sa nouvelle famille. Visiblement, le jeune gosse n'a pas supporté le décès de sa mère.
Ce qui expliquerait son comportement antisocial. En vérité, Mark est manipulé par Henry, qui ne tarde pas à dévoiler son vrai visage.
Derrière ses sourires angéliques, Henry est un psychopathe et un gamin criminel.

Encore une fois, ce thriller joue sur les apparences et sur les symboles véhiculés par l'enfance, à savoir qu'un gosse ne peut être foncièrement mauvais.
C'est donc l'innocence de l'âge qui est la thématique principale de ce film ridicule. La faute revient probablement à l'interprétation de Macaulay Culkin, incapable d'apporter la moindre personnalité à son personnage.
Ah si, il plisse le front quand il n'est pas content.

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Encore une fois, ce film révèle également le manque de talent dans le jeu de l'intéressé. Finalement, il n'est pas étonnant que sa carrière se soit rapidement terminée. En résulte un thriller mou du genou et jamais surprenant, la criminalité d'Henry se résumant à quelques meurtres d'animaux et quelques clopes fumées en cachette.
Ridicule ! Au final, Le Bon Fils n'exploite jamais son sujet. On évitera donc de le comparer aux meilleurs films du genre.
Au hasard, nous citerons Sa Majesté des Mouches, Les Innocents ou encore Les Révoltés de l'An 2000. Bref, un sacré navet !

Note: 04/20
Note naveteuse: 14.5/20


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