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Un hiver à Mannheim

Par Mathylde

Un hiver à MannheimLe printemps approchant à grands pas, je me suis dit qu’il était grand temps que je commence le challenge des quatre saisons organisé par Nadael par un titre évoquant l’hiver…

J’ai arrêté mon choix sur un policier de Bernhard Schlink, Un Hiver à Mannheim. Malheureusement, ce roman ne m’a pas autant plu que Le Liseur

Gerhard Selb est un vieux détective privé allemand, vivant à Mannheim, qui traîne un lourd passé de procureur sous le régime nazi. Il est un jour contacté par un étrange M. Salger afin qu’il puisse l’aider à retrouver sa fille Léonore, disparue depuis longtemps. Après quelques jours de recherche, Selb retrouve la trace de la jeune femme dans un hôpital pyschiatrique où les médecins changent d’avis comme de chemise… Léonore se serait défenestrée mais personne n’en aurait eu vent… Mais, comme Selb a plus d’un tour dans son sac, il finit par croiser la route de la fameuse “Léo” qui lui dévoile quelques informations à propos d’une sombre affaire de terrorisme politique sur fond de gaz de combat et d’installations militaires…  Le privé se retrouve donc mêlé à une ancienne histoire et tente de démêler les fils d’une intrigue quelque peu embrouillée.

Malheureusement, je n’ai pas réussi à vraiment entrer dans ce policier. Pourtant le style de Bernhard Schlink est assez agréable et non dénué d’humour ! Son privé renonce par exemple à demander sa compagne en mariage parce qu’elle a marché sur la queue de son chat. Ou encore le passage où Selb et Léonore échappent à la police alors qu’ils tentent de rejoindre la France  : “A la télévision, on avait demandé de la compréhension pour les barrages et contrôles routiers. J’ai donc pris les petites routes avec tracteurs, machines agricoles et charrettes de foin, celles que la police redoute comme tout un chacun.”

Un hiver à Mannheim

Quant à l’hiver, il me semble que la saison est plus métaphorique que réelle. L’hiver renverrait donc à cette affaire douteuse que Selb est chargé d’élucider. Un passage évoque même la température estivale !

Une citation pour terminer : “Les gens ne tuent pas simplement pour l’argent. Au fond, ils ne tuent jamais que pour une seule raison : parce que c’est la seule manière de sauver les mensonges sur lesquels ils ont bâti leur vie. (…) On a pratiqué le meurtre collectif pour préserver les mensonges d’une vie, l’histoire de notre siècle en est pleine.”



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