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Il avait reçu un coup mortel, mais c’était sans compter sur le miracle du Sacré-Cœur de Jésus

Par Oratoirenotredamedefatima @nd_fatima

Un régiment espagnol en Afghanistan a décidé de poursuivre la tradition du « Detente Bala », coutume militaire adoptée par les soldats du XIXe et XXe siècle qui consistait à coudre à l’intérieur de son uniforme une pièce de tissu représentant le Sacré-Coeur de Jésus. Véritable protection, son nom français est « sauvegarde », mais les Espagnols l’on traduit par « pare-balle ».

Le 7 mars dernier, le légionnaire Iván Castro Canovaca âgée de 23 ans et futur père d’une petite fille a reçu un tir au combat. Le reste du régiment a salué son courage alors qu’il était à terre, demandant qu’on ne le déplace pas et faisant preuve d’un sang-froid extraordinaire. Sa blessure avait pourtant de quoi laisser envisager le pire : la balle avait traversé ses deux poumons en passant à quelques millimètres seulement du cœur, l’aorte, la trachée et l’œsophage. Le rapatriement étant complexe, le militaire a du rester dans cette situation plusieurs jours durant, une opération afin d’extraire la balle n’étant pas immédiatement possible.

Actuellement en convalescence à Madrid, Iván serait désormais hors de danger. Les médecins de l’hôpital l’affirment « son cas est unique [...] il aurait du mourir normalement au bout de dix minutes ».

Il avait reçu un coup mortel, mais c’était sans compter sur le miracle du Sacré-Cœur de Jésus

La « sauvegarde » portée par le régiment. Il est inscrit « le Cœur de Jésus est avec moi »

La revue militaire Armées et Corps de l’Académie Militaire Générale nous apprend qu’en plus de ses armes et de son équipement, Castro Canovaca avait pris soin d’emmener avec lui, comme d’autres de ses camarades, un « Detente-Bala » il y a plusieurs semaines avant de partir pour l’Afghanistan. C’est le lieutenant-colonel Carlos Salgado Maria Romera qui a décidé de réinstaurer cette tradition, héritée de l’armée espagnole qui en faisait un usage courant au cours des siècles précédents. Ce sont les apparitions du Sacré Coeur à Soeur Anne-Madeleine de Rémusat (1696-1730), religieuse visitandine de Marseille, qui ont donné cette image brodée du Sacré-Cœur dont les petites reproductions à broder à l’intérieur de l’uniforme ou à porter autour du cou portent l’inscription « le Cœur de Jésus est avec moi », contre le Diable et la tentation.

La revue précise également qu’il existait déjà auparavant des histoires de soldats sauvés miraculeusement ainsi, l’emblème ayant accompagné l’armée espagnole sur toutes les guerres qui ont suivies à l’intérieur même de la péninsule ibérique et sur les dernières possessions à l’étranger.


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