Soutien a caroline fourest

On plonge dans l’ubuesque avec tous les révisionnistes de la laïcité . Comme avec l'association Les Indivisibles de Rokhaya Diallo et leurs Y'a bon Awards qui distinguent ce qu'ils estiment être les pires déclarations xénophobes et/ou racistes tenues par des personnalités… Lundi la journaliste Caroline Fourest (Le Monde, France Culture) a obtenu le Y'a bon Award des « experts chronikers » pour avoir dénoncé, le 11 décembre 2010, des « associations qui demandent des gymnases pour organiser des tournois de basket réservés aux femmes, voilées, pour en plus lever des fonds pour le Hamas ». Un choix honteux, infamant s’appuyant sur un principe contestable car unilatéral, donc non contradictoire et pris sans transparence par un jury désigné avec arbitraire !

Définie comme raciste, Caroline Fourest s’en est indignée car cette association par l’attribution de cette « distinction » déshonorent l'antiracisme. Je la cite : « Décerner un prix du racisme à une antiraciste. N'est-ce pas un peu gros ? Vous connaissez la formule, un peu modifiée. Les salauds osent tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît. » Caroline Fourest poursuit en s’en prenant à la vision du monde de Rokkhaya Diallo qui se veut un modèle basé sur les statistiques ethniques et une laïcité à l'anglo-saxonne c’es à dire « ouverte aux religions et même à l'intégrisme ». S’appuyant sur son tyravail d’investigation Caroline Fourest ne manque pas de rappeler que Rokhaya Diallo a collaboré avec le département d'Etat américain dans le cadre de International Visitor Leadership et «  ce malgré ses liens avec les Indigènes de la République et leurs alliés islamistes. »

Dans cette désignation au pilori d’une combattante acharnée de toutes les dérives religieuses et leurs emprises sur notre laïcité il faut également comme mettre en exergue la complicité d’un jury partial. Elle cite dans son blog la participation de Jean Baubérot, Frédéric Martel et Nadia Guénif. Comprennez son émoi et surtout sa grande colère sur cette manipulation : je la cite de nouveau : « La complicité de certains membres du jury ne m'étonne guère : Jean Baubérot (pape des accommodements raisonnables à la canadienne), Frédéric Martel (qui a juré de me faire payer une chronique sur Martine Aubry et va jusqu'à me traiter de sarkozyste pour tenter de me discréditer… On rêve ! ), un journaliste de Politis qui trouve que j'ai eu tort de dénoncer le double discours de Tariq Ramadan, et bien sûr, la spécialiste de l'amalgame féminisme = racisme : Nacira Guénif (auteure d'un livre pro-voile hallucinant sur les “ Féministes et le garçon arabe ”). »

Tout cela s’apparente à la diffamation, à l’injure publique. Cette incitation à la haine, ce rejet de Caroline Fourest, chacun, chacune d’entre nous doivent apporter leur condamnation et leur soutien à celle qui est aujourd’hui un porte drapeau vigilant sur toutes les dérives communautaires. La République laïque doit imposer sa loi à ceux qui tentent d'en imposer une autre, assez souvent intégriste.

Mon indignation se porte également sur le soutien apporté par la Fédération du Parti Socialiste qui a appelé à la participation d’une réunion associative à Fresnes dont l’invité était ce même Jean Baubérot qui au tapi au cœur du jury a désigné Caroline Fourest comme raciste et anti-laïque. Cela n’honore en rien ces responsables politiques socialistes qui alimentent une bouillie munichoise, qui portent les valises d’un intégrisme qui lui se dévoile de plus en plus radicalement… CARTON ROUGE DONC !