Critique Ciné : Happy New Year, retour à l'expéditeur...

Happy New Year // De Gary Marshall. Avec Zac Efron, Ashton Kutcher, Jessica Biel, Lea Michele, Hilary Swank, Robert de Niro, Hale Berry, Katherine Heigl, Sofia Vergara et Ryan Seacrest

On peut demander à Hollywood d'arrêter le massacre des films anthologiques romantiques ? Cela devient assez embêtant à la fin de voir que c'est de pire en pire chaque année. Love Actually, la référence du genre pour moi, reste mon drame romantique préféré. Je pourrais le voir des centaines de fois sans jamais m'en lasser. Et effectivement, Valentine's Day de Gary Marshall reprenait le concept mais avec beaucoup de difficulté puisque le film était… nul. Mais on avait eu le très sympa Ce que Veulent les Hommes entre temps. Et j'avais donc repris espoir. Mais un casting trop grand, une histoire complètement débile et des moments de troubles auront eu raison de Happy New Year, vacherie de l'année. Oui, car ce n'est pas bien de nous offrir ce genre de films sur un plateau. C'est tout simplement mauvais comme tout. Ecrit avec les pieds, Happy New Year nous offre ce qu'il y a de pire dans le monde des films romantiques. Je suis quelqu'un de fleur bleue et vous pouvez me croire que là, il n'y avait rien de romantiquement bon.
"Happy New Year" célèbre l’amour, l’espoir, le pardon, les secondes chances et les nouveaux départs, à travers les histoires entremêlées de couples et de célibataires, racontées au milieu du rythme effréné et des promesses de la ville de New York pendant la nuit la plus éclatante de l’année.
Les deux seules bonnes choses de ce film sont une réplique de Ryan Seacrest ("This would never happened to Dick Clark") et une chanson de Lea Michele malheureusement chantée en playback sur Time Square. Alors si l'on regarde de plus près les associations douteuses du film. On a d'un côté Ashton Kutcher et Lea Michele coincés dans un ascenseur. Ils se sont dit, il ne faut pas trop faire courir Kutcher, qui a son look de cloclo alcoolo, il faut qu'il reste dans un ascenseur en panne. L'histoire est ennuyeuse à mourir, et tous les dialogues respirent les mauvaises répliques. Ensuite, on a l'association Robert de Niro, et Halle Berry. Si je me demandais ce que devenais cette actrice il y a quelques jours je vois donc maintenant. Et De Niro qui est utilisé par les scénaristes du film dans un rôle qui coûte cher mais qui sert à rien : il se retrouve dans un lit d'hôpital tout de même. Puis on a Katherine Heigl, qui nous fera l'honneur de revêtir une robe capote (elle m'a rappelle la robe d'Amanda dans Ugly Betty si vous vous souvenez), et c'était dégueulasse. La pauvre Katherine se retrouve dans une intrigue pas passionnante, et aussi gluante que la nourriture qu'elle servait en tant que traiteur.
On l'associe avec Sofia Vergara, qui va évidemment jouer dans les clichés les plus mal formulés. On a d'un autre côté Sarah Jessica Parker, qui s'est transformée en auxiliaire de vie pour adolescente attardée. Oui, parce que sa fille de 15 ans veut aller sur Time Square pour aller voir son petit ami, mais sa mère ne veut pas. Nanana ! Le bisou de la fin pour la jeune fille était quand même un grand moment de n'importe quoi. Et il y a aussi Jessica Biel qui ne fait plus grand chose au cinéma depuis qu'elle a joué dans cette daube qu'était Furtif (cela date je sais). Elle incarne une femme enceinte qui veut donner naissance à son enfant à minuit le jour de l'an. C'est beau, mais nul. On s'ennui terriblement, surtout avec la pseudo rivalité avec une autre jeune femme. Seul moment fun, le moment où elle mange un anchois. Next. C'est Josh Duhamel, qui se mari. C'est beau l'amour mais le pauvre est aussi sympathique qu'un sourire Colgate. Il ne sert donc à rien. Et c'est le soucis de ce grand cast étiré à l'infinie, il y a des acteurs et actrices comme ça, qui ne servent à rien.
Ce n'est pas le cas du très bon duo Zac Efron / Michelle Pfeiffer. Au début on pourrait se dire qu'il s'agit d'une histoire de cougar, mais non. C'est simplement une belle histoire sur la vie. Leur duo fonctionne bien mais le scénario est trop mauvais pour nous donner de quoi manger. J'aime bien quand c'est fleur bleue mais il y a un minimum. Il y a aussi la pauvre Hilary Swank, qui se retrouve en présidente de l'association de Time Square qui s'occupe de la fameuse boule lumineuse. Une intrigue qui sert à quoi au juste ? Bon Jovi va aussi chanter dans ce film, c'est très fun quand même. Sans compter le reste des stars, j'ai retenu Alyssa Milano (la pauvre), John Stamos (qu'il y reste), Sarah Paulson (la pauvre), John Lightow (qu'est ce qu'il fait là lui ?), Hector Elizondo (vu dans Valentine's Day et pas ma tasse de thé), et… Ryyyyyyyyyyyaaaaaannn Seacrest. J'adore l'animateur et du coup, j'étais plus que ravi de le voir dans Happy New Year.
Note : 1.5/10. En bref, dois-je vraiment épiloguer là dessus ? Cela se passe vraiment de commentaires.