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Le jour où j’ai eu un pied bot

Publié le 13 mars 2008 par Juval @valerieCG

ornithorynque.jpg J’ai la délicatesse d’un bulldozer, la grâce d’un ornithorynque et l’adresse d’un manchot empereur. Ça vous pose une femme.

Avec mes cousins, on est corse très famille. Fut un temps, avec cousine micheline (parce qu’elle le vaut bien) et cousin fifty-fifty (private joke), on se voyait tout le temps.

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Fifty-fifty venait de rompre pour la 4e et avant-dernière fois avec celle que nous appellerons avec bienveillance l’alchimiste (rapport à un bouquin de philosophie bouddhiste) (oui car l’alchimiste était une intellectuelle). Il n’était pas au mieux de sa forme, et avec micheline, on le coachait. Fifty-fifty n’est pas un mec facile, ça, d’accord. Mais bon. L’alchimiste l’avait beaucoup culpabilisé parce qu’elle avait lu un grand livre dont Val nous a déjà parlé : il n’avait pas l’air d’écouter et de communiquer comme elle voulait il fallait.

Arrive noël, et fifty-fifty décide de descendre à Aix pour le fêter avec ma famille. Chouette il allait se détendre, être chouchouté par mes parents et bien se marrer avec ses cousins.

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Il arrive, un soir. J’étais dans le salon, près de la cheminée. Je vois fifty-fifty débarquer. Et c’est là que ma spontanéité m’a perdue.

Je fonce lui dire bonjour. Je me lève du canapé et manque de me prendre la cheminée. Que j’évite, mais mon pied bute contre un siège. J’essaye de me rééquilibrer et bute sur un 2e fauteuil. Du même pied. Puis un 3e, un 4e et j’ai fini contre un meuble où mon arcade sourcilière a eu chaud. Fifty-fifty me connaît donc il ne s’inquiète pas, il se moque, le vil. J’étais heureuse de le voir, donc je ris aussi et on zappe.

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On sort une bouteille, on parle de l’alchimiste. On sort une autre bouteille, on parle de l’alchimiste. Et ainsi de suite. C’est fou comme l’alcool fait oublier la douleur, on était si bien qu’on est même aller danser.

On rentre vers les 4/5h, bourrés comme des coins, on se couche. 7h du mat. Les vapeurs de l’alcool s’étant évanouies, la douleur se fait de nouveau sentir, et me réveille. Et là, toute la maison entend le cochon qu’on égorge comprend que j’ai mal. Saut fifty-fifty qui cuvait.

J’ai fini aux urgences.
Je m’étais foulé le pouce.
On ne rit pas s’il vous plaît, c’est douloureux, une foulure de pouce.

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L’infirmière m’a filé un joli soulier noir pour reposer mon pied. Bizarrement, j’ai préféré ne pas le mettre et me priver de talons pendant des mois.


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