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La NBA peut remercier la D-League

Publié le 04 avril 2012 par Insidebasket @insidebasket
Danny Green à San Antonio, Bobby Simmons aux Los Angeles Clipper,s Steve Novak et bien sûr Jeremy Lin aux New York Knicks sortent tous d'un séjour plus ou moins long en D-League ou ligue de développement et vont jouer des rôles importants dans les playoffs à venir.
Pour Eric Musselman, entraîneur en D-League des Los Angeles D-Fenders cette saison, le retour de joueur sur les hautes marches de la NBA est une joie
"Quand vos gars arrivent, vous voulez les aider à travailler sur ce dont ils ont besoin et les faire avancer dans leur carrière NBA, et c'est formidable de les voir partir et de nouveau avoir du succès."
En effet, il y a des joueurs qui entrent de plus en plus en NBA avec l'expérience de la D-League. En tout on peut compter 107 joueurs de NBA, soit un quart des joueurs de la ligue, qui ont été en D-League à un certain moment de leur carrière.
Les joueurs de D-League ont même assumé des rôles importants comme lors de la dernière finale NBA avec JJ Barea et le Français Ian Mahinmi avec Dallas et Joel Anthony pour Miami, qui ont vécu en D-League (respectivement en 2006, 2007-2009 et 2007.
Masslive.com souligne que cette ligue a connu une lente ascension. Fondée en 2001 après l'effondrement de la CBA (Continental Basketball Association) la NBA a été contrainte d'aborder le problème de l'absence d'une ligue mineure. Lors de sa première année, seulement huit joueurs de D-League sont venus ou revenus en NBA pour des salaires à "seulement" cinq chiffres quand des clubs européen proposaient davantage, dans des ligues plus compétitives. Le problème de jouer en Europe est que les joueurs s'éloignent géographiquement de la NBA et de son calendrier si exigeant. 
Pour illustrer l’intérêt de la D-League pour les joueurs et la NBA, nous pouvons citer l'exemple de Bobby Simmons qui après avoir obtenu un titre de meilleure progression de l'année 2005 à jouer en D-League lorsque plus personne ne voulait de lui. A l'époque beaucoup d'équipe en Europe voulaient récupérer le joueur qui avait déjà joué 436 matchs en NBA, mais Simmons a préféré se concentrer sur son jeu proche de la NBA et aujourd'hui il va enfin de nouveau jouer les playoffs.
La D-League propose aux équipes NBA de "développer" leurs joueurs ou encore de donner l'opportunité à d'anciens joueurs de la ligue suprême de refaire leurs armes sur des parquets certes moins prestigieux mais qui leurs ouvrent plus facilement la porte en NBA. Ce phénomène nouveau ne peut que réjouir Dann Reed, président de la ligue de développement.
"Les joueurs se tournent désormais vers l'idée de jouer en D-League. C'est vraiment un hommage à notre succès passé. Nous avons clairement démontré que nous sommes le moyen le plus rapide d'arriver en NBA, si vous êtes un joueur. C'est un endroit où vous pouvez jouer le match de la NBA, vous jouez selon les règles de la NBA, vous jouez en face des recruteurs NBA tous les soirs, vous êtes près des équipes de la NBA, et vous pouvez mettre en valeur vos talents et montrer comment vous avez amélioré votre jeu pour la NBA. "

À l'heure actuelle, la D-League a 16 équipes. Parmi ces 16, six sont la propriété d'équipes NBA qui exécutent leurs opérations. Trois autres équipes sont affiliées à des équipes NBA dans un modèle "hybride" où l'équipe NBA dirige les opérations de basket-ball, mais la propriété de l'équipe garde les opérations telles que la vente de billets ou encore le marketing. Les sept dernières équipes qui ne sont pas détenues par équipes NBA sont répartis entre 21 équipes d'autres ligues de basket.

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