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L’épinard de Yukiko de Frédéric Boilet, manga, ma BD du mercredi

Par Mango


L’épinard de Yukiko de Frédéric Boilet, manga, ma BD du mercrediCet album n’avait l’air de rien sur son étagère et pourtant il  avait tout pour me plaire mais je ne m’en doutais pas encore quand  je l’ai choisi  par défaut, faute de trouver les titres que je recherchais. Je n’avais encore rien lu au sujet de Frédéric Boilet mais dans la liste de ses œuvres, j’ai vu qu’il avait travaillé avec deux auteurs que j’estime: Benoît Peeters pour «Love Hotel» et Jirô Taniguchi pour «Tôkyô est mon jardin». C’était ce qu’il fallait pour me décider. C’est le récit d’une amourette de quelques jours entre l’auteur ou quelqu’un qui lui ressemble, mangaka à Yokohama, comme lui,  et Yukiko Hashimoto, une jeune japonaise rencontrée à un vernissage. Elle lui a souri, lui a donné son adresse ainsi qu’à Horiguchi qui les a reconduits en voiture.  A partir de ce moment-là, elle devient sa seule source d’inspiration. Il la dessine sous tous les angles, n’importe où, n’importe quand. On voit ses dessins au fur et à mesure de l’évolution de leur histoire, griffonnés sur sune page de son agenda, de plus en plus détaillés et  fignolés. . Il est amoureux d’elle mais elle aime Horiguchi, absent pour quelque temps. En attendant son retour,  ils vivent  en amoureux sans se poser trop de questions. L’épinard de Yukiko de Frédéric Boilet, manga, ma BD du mercrediL’épinard de Yukiko de Frédéric Boilet, manga, ma BD du mercrediYukiko est au centre de toutes les pages. On la voit habillée, marchant dans la rue, assise, souriante en face de lui dans le métro ou un  restaurant, allongée nue sur un lit, ou dans l’intimité d’une scène d’amour  et même rêvée, imaginée, heureuse et exubérante sur une plage exotique,  un ange sur l’épaule quand il la présente à ses amis. Ils passent du bon temps ensmble, une parenthèse heureuse dans leur vie. Tout est simple, sans pesanteur. Seul, le présent compte. A la fin, il ne lui reste plus que ses souvenirs et les croquis de son agenda. Il relit le passage où ils se sont amusés de l’erreur de prononciation qui lui faisait régulièrement confondre le nombril et un épinard. J’aime ton épinard… d’où le titre. Rien de grave: cette fin était prévue.  Il rencontre immédiatement après son prochain amour. L’ histoire  recommence, presque semblable, mais avec une autre. Le présent recommence.C’est un très bel album sur un moment de vie amoureuse du dessinateur comme prétexte à un exercice de style. L’épinard de Yukiko de Frédéric Boilet, (2001, ego comme x, 142 pages)
L’épinard de Yukiko de Frédéric Boilet, manga, ma BD du mercredi


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