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Hunger Games, film de Gary Ross

Publié le 21 avril 2012 par Mpbernet

geai moqueurGageons que ce n’est pas un film que je serais allée voir avec Claude, ni même toute seule. Mais ce fut le choix de Jean-Baptiste et Camille, et je ne le regrette pas ! D’après JB, ce premier épisode  - car il y aura une ou même deux suites – est fidèle au roman de Suzanne Collins, qu’il a lu, bien entendu.

Katniss et Gale
L’histoire s’inspire de la mythologie (Minos exigeant d'Athènes un tribut régulier de 7 jeunes garçons et 7 jeunes filles jetés dans le labyrinthe où sévissait le Minautore, victimes sauvées par Thésée) et de l’histoire des sociétés totalitaires (otages des nazis, goulags soviétiques), et plus récemment des épreuves de téléréalité comme Loft Story et Koh Lantha.

les coachs
Ainsi donc, dans un décor à la fois futuriste et meublé façon années 30, dans un pays qui pourrait être les Etats-Unis tombés en décadence dictatoriale, on désigne chaque année un jeune homme et une jeune fille, entre 12 et 20 ans, dans chacun des 12 districts du pays, pour participer à une épreuve qui tient de la course d’orientation, de survie, et de combat de gladiateurs à mort. Car seul  le dernier – ou la dernière – en vie sera couronné à ces jeux olympiques de la faim (titre) et de la mort.

Peeta
Katniss (Jennifer Lawrence), belle brune sachant chasser et tirer à l’arc, se porte volontaire à la place de sa sœur désignée par le sort. Elle va faire équipe avec le fils du boulanger, Peeta (Josh Hutcherson), secrètement amoureux d’elle, alors que son cœur est voué à Gale (Liam Hemsworth). Elle sera aidée par des coachs (Woody Harrelson, Lenny Kravitz ) et persécutée par les méchants dirigeants de cette cité au bord de la révolte (Donald Sutherland, Stanley Tucci en irrésistible animateur ressemblant à Karl Lagerfeld mais avec une perruque bleu-violet).

Rue
Bien entendu, elle surpassera les difficultés, mais on sent bien que sa réussite cause bien du tracas à des gens influents… Et puis son amoureux laissé à la maison est bien triste de voir qu’elle a joué le jeu d’une amourette avec son partenaire, propre à faire monter l’audience de l’émission multidiffusée.

Le scénario est totalement dément, car l’important est que l’héroïne réussisse à survivre sans tuer ses petits camarades (sauf pour défendre la petite Rue, du secteur 11), ce qui est cependant la règle du jeu, les poncifs anti-racistes abondent – mais on n’en fait jamais trop dans ce genre pour la jeunesse -  on a peur, on soutient les héros, bref, ça fonctionne plutôt bien.

 Les enfants ont adoré, Camille a supporté une version originale sous-titrée, je n’ai pas vu passer les deux heures, bien que les scènes de mélo soient un peu appuyées.


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