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Manque de SOMMEIL, appétit déréglé et risque d’obésité – American Journal of Human Biology

Publié le 21 avril 2012 par Santelog @santelog

Manque de SOMMEIL, appétit déréglé et risque d’obésité – American Journal of Human BiologyDormir moins de 6 heures par nuit peut avoir un impact sur la régulation de l'appétit et l'augmentation de l'IMC, selon cette nouvelle analyse qui a passé en revue les études de restriction du sommeil. Dérégulation du sommeil puis de l'appétit entraînant un apport alimentaire excessif, cette recherche, publiée dans une édition spéciale de l'American Journal of Human Biology montre la façon dont le manque de sommeil altère le métabolisme du glucose et augmente la pression artérielle.

«L'obésité se développe lorsque l'apport énergétique est supérieur à la dépense. Régime alimentaire et activité physique jouent donc un rôle majeur, mais le manque de sommeil est un facteur aggravant », résume le Dr Kristen Knutson, de l'Université de Chicago. L'équipe a effectué une revue des études expérimentales et d'observation sur le sommeil.

Et les études observationnelles confirment le lien transversal entre moins de six heures de sommeil et une augmentation de l'indice de masse corporelle (IMC) ou l'obésité. Elles montrent comment les signaux provenant du cerveau qui contrôlent la régulation de l'appétit sont perturbés par la restriction expérimentale de sommeil. Ce manque de sommeil bouleverse le mécanisme de sécrétion des hormones de signalisation ghréline, qui augmentent l'appétit et de la leptine, qui indique que le corps est rassasié. Ce dérèglement conduit à un apport alimentaire accru sans une dépense d'énergie pour compenser.« Selon les études épidémiologiques, la preuve est faite avec 18% des Américains qui dorment moins de 6 heures par nuit, ce qui équivaut à 53 millions de petits dormeurs à risque d'obésité associée», ajoute le Dr Knutson.

Les enfants et adolescents en première ligne : Cette association sommeil insuffisant et IMC plus élevé est plus forte chez les enfants et les adolescents. Par ailleurs, l'analyse montre aussi que la carence en sommeil dans les catégories socioéconomiques inférieures peut entraîner des risques encore accrus d'obésité. Enfin, le manque de sommeil est également associé à un risque supérieur de diabète, d'hypertension artérielle et de maladie cardiaque.

Une autre étude, toute récente, publiée dans la revue Science Translational Medicine vent également d'apporter de nouvelles preuves sur l'association insuffisance de sommeil, dérèglement de notre horloge biologique interne et risque accru de diabète et d'obésité.

Source: American Journal of Human Biology Volume 24, Issue 3, May/June 2012, Pages: 361–371, DOI: 10.1002/ajhb.22219Does inadequate sleep play a role in vulnerability to obesity?” (Visuel © elenarostunova - Fotolia.com)


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